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mardi 22 juin 2010

Des petits trous, des petits trous... Encore un service qui marche tout seul !



Il y a des services, de base ou non, qui fonctionnent très bien et presque tout seul, parce qu'ils répondent à un vrai besoin tout simplement.
On a déjà évoqué ici par exemple le renouvellement des emprunts à distance ou le prêt de casques audio. On peut désormais ajouter en ajouter un nouveau à cette liste, que  nous avons mis en place il y a quelques mois, c'est la perforatrice-relieuse.
Je ne l'avais pas évoqué ici car je n'avais rien de spécial à en dire, mais il se trouve que cette proposition rencontre un succès qui va au-delà des attentes. Comment je le sais ? Pas besoin de statistiques élaborées ou d'enquête de satisfaction pour une fois : il me suffit de vider régulièrement le réceptacle qui contient les confettis issus des perforations pour constater que cette machine est utilisée assez intensivement, même ces jours-ci, alors que la fréquentation de la bibliothèque a déjà très fortement baissé.
Ce sont les collègues de retour du voyage de l'ABF au Danemark qui, parmi pas mal d'autres impressions et idées glanées à cette occasion, ont insisté pour qu'on mette rapidement un tel appareil à la disposition du public. Comme on avait une demande d'un lecteur en ce sens, on en a profité pour y adjoindre une agrafeuse au long bras.
J'avais déjà eu plusieurs demandes d'usagers pour savoir où ils pourraient relier leurs documents et j'étais donc assez convaincu de l'utilité d'une telle proposition, d'autant plus qu'il n'y a aucune boutique de reprographie à proximité du campus (la plus proche est au centre-ville, à une vingtaine de minutes en bus...). Simplement, comme à chaque fois ceux qui m'en faisaient la demande venaient d'imprimer leur document qu'ils devaient rendre dans les minutes suivantes, et comme nous avons décidé de ne pas fournir les accessoires de reliures (couvertures, baguettes), je me disais que le fait d'avoir une relieuse à disposition n'arrangerait pas forcément les affaires de ces étudiants. Certes, mais le nombre de sachets de confetti que j'ai préparés pour le prochain carnaval prouve que les retardataires chroniques sont une minorité et que j'ai sous-estimé la capacité des étudiants à s'organiser suffisamment pour venir à la bibliothèque avec le matériel adéquat pour relier leurs documents avant de les rendre !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Prochaine étape avec la machine à café, la fourniture de spirales et de transparents !

Ne plus attendre mais faire ;-))

http://www.face-ecran.fr/2010/06/19/ne-plus-attendre-notes-personnelles/

Père Duchesne

Anonyme a dit…

Donc, ils s'en sortent, vos étudiants, même sans les consommables. Vous ne fournissez rien de rien ?
De NaCl

En voilà une bonne nouvelle, si c'est le cas et de quoi nous enlever notre dernière raison d'attendre.

Pour ce qui est des agrapfes dans l'agrafeuse, elle n'est pas non plus en manque chronique ? Re bonne nouvelle, et re bonne raison de ne pas attendre.

Merci Bibliothèque=public !

JC Brochard a dit…

NaCl,
Oui, ils s'en sortent et on ne fournit rien de rien. C'est bien ce qui m'a surpris car on n'avait pas trouvé de moyen pratique, hors régie ou autre, de mettre à disposition des consommables (J'avais même pensé un moment collecté des baguettes de récup et les mettre à disposition).
Par contre, j'ai découvert à cette occasion que certains collègues et des étudiants n'avaient jamais utilisé de telle machine. D'où quelques séances de formation-action éclair, vu que le mode d'emploi illustré n'est pas hyper explicite.
Pour les agrafeuses, on a pris des modèles pas chers (genre moins de 5€ HT), scotchées au double-face syr les tables, qui tiennent le coup pour l'instant. Elles ne sont pas en manque chronique car on les rempote au moins une fois par jour quand on remet du papier dans les photocopieuses.