tag:blogger.com,1999:blog-69897511473219011432024-02-21T09:41:11.476+01:00Bibliothèque = PublicParce qu'une bibliothèque sans public n'a pas de raison d'être...JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.comBlogger124125tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-61079378973614053172011-11-19T12:44:00.000+01:002011-11-19T12:44:45.859+01:00Boîte à outils : Créer des services innovants<a href="http://www.enssib.fr/presses/catalogue/creer-des-services-innovants" imageanchor="1"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg96D8bMFlSsXL-gXym_5K240AWzLtaOoe-RSc15MeaUtrK2Hdj6NiM0UlNEf0TF4Aworn17J_igAls8u8uVHoegNm-brMaGEZjQFLlluTogNVyq8mxD3KLq89CYOw4o2fhmJkvHb6kKvA/s450/BAOCreerservices+innovants.jpg" /></a><br />
<a href="http://www.enssib.fr/presses/catalogue/creer-des-services-innovants">Le 23e volume de la collection <em>La boîte à outi</em>ls des Presses de l'ENSSIB</a> vient de paraître. Il propose des stratégies et un répertoire d'actions pour la création de services innovants en bibliothèque.<br />
J'y ai apporté une modeste contribution avec un compte-rendu d'expérience sur le blog et la page Facebook de la <a href="http://www.univ-reims.fr/site/bibliotheques/les-bibliotheques/section-droit-lettres,9204,17208.html?">BU Robert de Sorbon de Reims</a>.<br />
Bien évidemment, c'est ici même (notamment <a href="http://bibliothequepublic.blogspot.com/2009/01/ma-bibliothque-sappelle-robert.html">là</a>, <a href="http://bibliothequepublic.blogspot.com/2010/06/un-de-quotidien-passe.html">là</a> et <a href="http://bibliothequepublic.blogspot.com/2011/04/les-debuts-avec-facebook.html">là</a>) que les premiers partages d'expérience sur ces deux projets ont eu lieu. La rédaction est simplement plus différente et plus synthétique dans le livre.<br />
A noter également pour la Champagne-Ardenne l'article d'Emilie Dauphin, <em>Construire et évaluer les services avec les usagers</em>, à propos de la <a href="http://fr-fr.facebook.com/pages/M%C3%A9diath%C3%A8que-Yves-Coppens-Signy-lAbbaye/195320795785">médiathèque-centre social Yves Coppens de Signy-L'Abbaye</a>.<br />
<br />
<em><a href="http://www.enssib.fr/presses/catalogue/creer-des-services-innovants"><span style="font-size: x-small;">Créer des services innovants : Stratégies et répertoire d’actions pour les bibliothèques</span></a></em><span style="font-size: x-small;">, sous la direction de Marie-Christine Jacquinet (Presses de l'ENSSIB, 2011)</span>JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-27087015635028275842011-11-12T13:16:00.002+01:002011-11-12T19:45:52.108+01:00Du nouveau pour les nouveautés<a ?="" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlE8IvSLeZcDjjKBB6HaJf-M2GatsBKZzsNcwWVhkzO8zS_R5EqaJc9mPO54cSL4xEyKQ1S8qbAgPqaP0JYGhzWyVL0MMdIMo_oPrdAf5p43XPyoM0qc06AzDxdTek01IhrmJ3Pw4xVCI/s1600/GestionNouveautesReims.jpg" imageanchor="1"><img border="0" height="360" oda="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlE8IvSLeZcDjjKBB6HaJf-M2GatsBKZzsNcwWVhkzO8zS_R5EqaJc9mPO54cSL4xEyKQ1S8qbAgPqaP0JYGhzWyVL0MMdIMo_oPrdAf5p43XPyoM0qc06AzDxdTek01IhrmJ3Pw4xVCI/s400/GestionNouveautesReims.jpg" width="400" /></a><br />
Ça fait un moment que je m'intéresse à la question de l'information du public sur nos nouvelles acquisitions. A Nancy, en 2007, <a href="http://bibliothequepublic.blogspot.com/2007/07/monter-ce-quon-achte.html">nous avions lancé un blog de SéleCtion D Nouveautés</a>, qui vit toujours, même <a href="http://scdnouveautes.blog.uhp-nancy.fr/">s'il a changé de titre et d'adresse</a>.<br />
D'autres BU font des choses très bien et très élaborées dans ce domaine. Je ne me suis pas lancé dans une enquête approfondie, mais rien que ces derniers jours des collègues m'ont signalé <a href="http://www.bu.u-picardie.fr/DRUPAL/?q=node/270">la belle étagère de nos voisins picards</a> et <a href="http://scd.univ-fcomte.fr/node/392">les listes thématiques de Franche-Comté avec déroulant des couvertures</a>.<br />
A Reims, il se trouve que notre grande et belle bibliothèque fonctionnelle a été organisée depuis son ouverture en 2006 sans présentoirs de livres. Il y a juste une ou des tables, suivant la période, où nous présentons les <a href="http://burobertdesorbon.univ-reims.fr/?tag=selection-documentaire">sélections thématiques</a> réalisées très régulièrement.<br />
Cet été, les collègues ont mis en place pour la première fois, au niveau de l'entrée dans les espaces de travail de la bibliothèque, un meuble de <a href="http://burobertdesorbon.univ-reims.fr/?p=5898">présentation d'une sélection de nouveautés</a>, avec en amont une organisation pour sélectionner et renouveler ces documents au moment du catalogage et de l'équipement.<br />
Du coup, ça m'a incité à lancer un projet qui me trottait depuis longtemps dans la tête, celui de produire automatiquement une liste de nos nouvelles acquisitions (les solutions proposées "de série" avec notre OPAC Horizon Information Portal n'ont pas été retenues à Reims, probablement pour les mêmes raisons qu'à Nancy 1, c'est à dire leur manque d'ergonomie. On peut voir <a href="http://scd.univ-nancy2.fr/ipac20/ipac.jsp?profile=gen&menu=tab273&ts=1320248974100">ce que ça donne à Nancy 2</a>, avec l'obligation de naviguer dans le plan de classement, de cocher et de valider...).<br />
Mon idée de départ était d'avoir une liste extraite de notre SIGB Horizon, qu'on pourrait mettre en ligne, sur une page fixe de notre blog par exemple, en l'agrémentant d'un fil RSS dédié. Nous y sommes parvenus, on va le voir et le schéma ci-dessus en donne une idée, au prix d'une succession de bricolages et de bidouillages.<br />
<ol><li><b>L'extraction des données du SIGB</b> <br />
<br />
Une condition essentielle de mise en oeuvre du projet. Là, je me suis adressé à ma collègue magicienne du SIGB et je lui ai lancé un défi pour l'été. Pourrait-elle en interrogeant les entrailles de la bête produire chaque mois une liste de documents dont la notice a été créée depuis une date donnée et dont au moins un exemplaire est disponible pour le prêt, en récoltant à la fois des données concernant la notice bibliographique (Titre, Auteur, Editeur, Année de parution , et surtout le numéro interne de la notice, qui permet de construire l'URI et ainsi de faire un lien internet direct vers le document) et des données d'exemplaire (Localisation, Cote).<br />
Une magicienne c'est magique, et ma collègue est très vite parvenue au résultat espéré, en utilisant plusieurs requêtes successives et en tambouillant les résultats obtenus dans sa marmite-tableur. Par la suite, des réglages complémentaires ont été nécessaires quand nous nous sommes rendus compte que les exemplaires "en traitement" écartés d'une liste un mois donné passaient au travers des mailles du filet le mois suivant car la date de création de leur notice était trop ancienne.<br />
<span style="color: white;">.</span></li>
<li><b>La mise en ligne des informations</b> <br />
Là, ce fut presque trop simple. En arrangeant bien le fichier du tableur avec les colonnes dans le bon ordre et la création par formule du lien vers la notice, un simple copier-coller en mode HTML depuis le tableur vers <a href="http://burobertdesorbon.univ-reims.fr/?page_id=5013">la nouvelle page statique de présentation des nouveautés sur le blog</a> nous a permis d'aboutir au résultat escompté. Sauf que nous avons découvert avec horreur que, si nous collions plus de 100 nouveautés, Wordpress effaçait tout le contenu de la page. Il n'y aura donc que 100 nouveautés sur la page générale, et aussi 100 sur chacune des pages thématiques (il y en a rarement autant que ça d'acquises chaque mois pour un thème donné) car, au fil du projet, un collègue m'a judicieusement fait remarquer que, comme nous disposions de la localisation des nouveautés (un code collection lié à un pôle thématique), il nous était facile de produire des sous-listes par pôle. Ce qui fut fait et qui, au passage, nous a permis de répondre positivement à une demande émise par des enseignants lors d'un récent conseil de la documentation !<br />
<span style="color: white;">.</span></li>
<li><b>La création de flux RSS</b> <br />
<br />
C'est là que les choses ont commencé à se compliquer. Alors que tout était en place un vendredi cet été au moment où je suis parti en week-end pour créer les flux RSS la semaine suivante avec <a href="http://www.ponyfish.com/">Ponyfish</a> (les tests avaient été positifs), j'ai reçu le dimanche un message du créateur de ce service indiquant que, pour diverses raisons, il allait l'arrêter définitivement le 15 août !<br />
Il a donc fallu que je me mette en quête d'un service de remplacement (gratuit). Après quelques tatonnements, mon choix s'est porté sur <a href="http://open.dapper.net/">Dapper</a>, un service du groupe Yahoo! qui propose de créer, à partir d'une source d'information définie, des flux d'information ou gadgets sous différents formats, du XML à l'email, en passant par le Google Gadget ou le module Netvibes, en incluant le RSS.<br />
Le service est performant, avec des possibilités de paramétrer finement son flux en entrée et en sortie. Seul bémol : les serveurs de Dapper semblent parfois un peu lents à répondre ce qui rend impatients les agrégateurs qui peuvent indiquer une erreur de lecture de contenu.<br />
<span style="color: white;">.</span></li>
<li><b>La publication des nouveautés sur la page Facebook de la BU <br />
</b><br />
Le projet original s'arrêtait à l'étape 3 : produire des listes de nouveautés et y associer des flux RSS. Mais quelque chose me gênait : ces flux allaient être dormants pendant un mois entier avant d'être alimentés d'un seul coup de plusieurs dizaines de nouveautés. Pas gênant pour quelqu'un qui veut juste être informé de l'ensemble de la liste des nouveautés mais pénible si on voulait, comme on en a l'habitude, afficher un extrait du flux avec un gadget Javascript (3 à 5 éléments) sur notre blog, notre page Facebook ou le site du SCD.<br />
Je n'ai pas trouvé (ni cherché) de solution pour le blog et le site, mais pour <a href="http://www.facebook.com/burobertdesorbon">la page Facebook</a> je me suis souvenu d'avoir remarqué que l'application <a href="http://www.facebook.com/RSS.Graffiti">RSS Graffiti</a> que nous utilisons pour diffuser automatiquement nos billets de blog sur Facebook comporte un onglet permettant de programmer la publication du flux (nombre d'infos publiées à la fois, délais, enchaînement des infos...).<br />
Je me suis donc lancé dans l'aventure et en fait c'est ce qui a pris le plus de temps dans tout le projet ! Car pour ce faire, RSS Graffiti m'a demandé une date de publication pour chaque élément du flux, ce que nous n'avions évidemment pas inclus. Retour au tableur, donc, puis à la page du blog (la date y est incluse mais en blanc sur fond blanc car elle n'est pas significative), puis à Dapper pour ajouter un champ date au flux RSS, etc.<br />
Et malheureusement il y a eu un grand nombre d'allers-retours car RSS Graffiti refusait de publier les infos ou en publiait une puis s'arrêtait (nous avons choisi un rythme de publication d'une nouveauté par jour sur la page Facebook). Au bout du compte, ce sont les messages d'erreur de RSS Graffiti qui nous ont fait comprendre qu'l suffisait de respecter la norme de présentation des dates (du style <span style="color: black;">Wed, 02 Nov 2011 00:00:36 GMT</span>) pour que ça fonctionne...</li>
</ol>Il est clair que l'échafaudage que nous avons construit est complexe et fragile, mais au bout du compte nous avons réalisé nos objectifs. Désormais, au prix d'environ 2h de travail par mois (1h pour les extractions du SIGB et 1h pour la mise en ligne des informations), nous proposons à nos usagers des listes thématiques de nouveautés, avec des flux RSS associés, et nous enrichissons chaque jour notre page Facebook avec la mise en valeur d'une nouveauté (sans l'image de la couverture, malheureusement).<br />
<ol></ol>JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-40948411178458580762011-07-06T17:24:00.000+02:002011-07-06T17:24:02.471+02:00En quête de services (Le retour)<a href="http://www.chambourcy.fr/spip.php?article213" imageanchor="1"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh58auijDiW5enDNjd8gwxoHmZ6jW8k3e8bJ12jS9EWmGS2kTz2qpjfH9kyQgH9ysuSmefWPeOuswlx7shoqu33WbFLRPPnngg2i7gq_9vNsBdtzP-Quj8aGp3qxYuThYxqZaeI6n5T3xQ/s1600/Enquetedesatisfaction.jpg" /></a><br />
Dans le cadre de notre travail sur la qualité de l'accueil, nous avons mené ce printemps une enquête sur l'accueil et les services. <a href="http://bibliothequepublic.blogspot.com/2008/12/en-qute-de-services.html">La précédente enquête remontait à 2008</a>.<br />
<a href="http://www.univ-reims.fr/site/bibliotheques,9200,22651.html">Les résultats de l'enquête</a> sont présentés sur le site du SCD. On peut notamment consulter <a href="http://www.univ-reims.fr/site/gallery_files/site/1/1697/20119/28260.pdf">les données chiffrées de l'enquête</a> et <a href="http://www.univ-reims.fr/site/gallery_files/site/1/1697/20119/28259.pdf">une analyse de ces résultats</a>.<br />
La qualité de l'accueil est globalement jugée très positivement (à 91%) et même les horaires d'ouverture sont jugés adaptés (82 %). Evidemment, les propositions des 20% des répondants qui suggèrent une modification de ces horaires d'ouverture couvrent tout le spectre possible, les 24h d'une journée, les 7 jours de la semaine et les 365 jours de l'année.<br />
Ce qui m'a le plus surpris, c'est le classement prioritaire des huit propositions de nouveaux services que nous avions faites. Nous avions établi cette liste en la limitant à des services pour lesquels nous nous sentions prêts à entamer un travail si jamais ils étaient jugés prioritaires. Instinctivement, j'imaginais notamment que la proposition d'installer des distributeurs de boissons et/ou de friandises figurerait assez haut dans le classement. Eh bien je me trompais !<br />
Les deux propositions qui figurent largement en tête, à peu près à égalité, ont comme point commun de concerner les conditions de travail sur place dans les bibliothèques. D'un côté, il s'agirait de disposer de salles de travail en "silence absolu" (d'assez nombreuses remarques en commentaire libre pointaient par ailleurs le manque de silence dans les salles ou le manque d'action des bibliothécaires pour faire respecter la discipline) et de l'autre de pouvoir réserver en ligne les salles de travail en groupe. J'ai donné les résultats pour l'ensemble du SCD. Pour la bibliothèque Robert de Sorbon, où les sept salles de travail en groupe sont très utilisées et où il faut se déplacer au bureau de renseignement pour réserver une salle, cette proposition est arrivée largement en tête du classement.<br />
<a href="http://burobertdesorbon.univ-reims.fr/?p=4765">Nos premiers engagements</a> suite à cette enquête ont été annoncés en même temps que les résultats.JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-59467297916190964912011-06-15T14:51:00.000+02:002011-06-15T14:51:00.766+02:00Bientôt, l'antivol intelligent ?<a href="http://www.cyclosite.be/conseils/antivol/" imageanchor="1"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuGHyE8cvWtAGjkQ0YBd1Vpgn60QmU1oDEfnz2LuKivDtDqnG9QadSkqKS8gGJ47ONgjwj4ExL3Y3lprUYg9ODpez7enDC2xbW77bmLlHSYq7wBxfF9BIswk4p2gVyHr5LZE1eIdw9Etg/s400/Antivols.jpg" /></a><br />
L'autre jour, alors qu'elle s'apprêtait à passer le portique antivol pour entrer dans les salles de lecture de la bibliothèque, une étudiante a fait demi-tour et est venue m'interroger à l'accueil : "<em>Monsieur, j'ai des livres à rendre aujourd'hui au plus tard mais j'ai encore besoin de travailler avec, ça ne va pas sonner ?</em>".<br />
Sur le coup, j'ai été interloqué ! Je me suis vite repris et j'ai expliqué qu'il n'y avait aucun lien entre la situation des livres sur son compte et le fonctionnement de l'antivol, mais par la suite ça m'a donné à réfléchir.<br />
Etant donné que nous sommes équipés d'un rustique système antivol magnétique, on ne risque pas de lui demander de faire autre chose que de sonner au passage d'un portique, mais avec toutes les possibilités offertes par une technique comme le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/RFID">RFID</a>, on pourrait imaginer, si les cartes d'abonnés sont équipées tout comme les livres d'étiquettes de radio-identification, et comme le suggérait presque la lectrice, des choses, utiles ou non, amusantes ou pas, en affichant des informations sur des écrans dans la bibliothèque ou en envoyant ces informations sur les téléphones portables, si cette donnée est renseignée dans le compte lecteur. Outre justement des rappels, comme certains le font déjà par SMS avec le SIGB, on pourrait envoyer des suggestions d'emprunt ou signaler des nouveautés à l'approche d'un rayon. Le genre de choses qui peut encore ressembler à de l'anticipation, mais l'imagination et la technique sont au pouvoir et avancent vite, même si c'est souvent au détriment de la protection des données personnelles. C'est encore ce que je me disais ce week-end au supermarché quand j'ai posé mon sac de fruits sur une balance et que la machine a instantanément repéré qu'il contenait des cerises, grâce à un système de reconnaissance des formes je suppose.JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-67129994193179730972011-05-02T17:48:00.000+02:002011-05-02T17:48:39.227+02:00Notre catalogue indexé par Google !!<a href="http://www.google.fr/search?q=argent+auxerre+wieviorka"><img border="0" height="290" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGldnS4kzFcEamzC9KvWyfu_rtO-NYc9mM4uB9x0bGI8EFwnltWpNDtIXdFc9xAhECEkj6qbXOkl2fayFNhne9P2dNoeXHibYNyK3lw3VuVaQPWyB9reiZOesfOH_USIFigZRp3twzA7Q/s400/CatalogueReimsdansGoogle.png" width="400" /></a><br />
Ou, plus précisément, <b>on trouve des résultats de recherche pointant vers notre catalogue dans Google</b> !!<br />
Ce matin, je cherchais <a href="http://editions.scienceshumaines.com/l-argent_fr-379.htm">un lien vers la page sur le site de l'éditeur</a> d'un nouveau livre que je voulais signaler sur Facebook. Je tape <a href="http://www.google.fr/search?q=argent+auxerre+wieviorka">trois mots clés</a>, je ne trouve pas ce que je cherche dans les tout premiers résultats et, stupéfaction, je découvre en huitième position <a href="http://scdweb.univ-reims.fr/ipac20/ipac.jsp?session=1293J47BE7329.135557&profile=scdldap&uri=search=AW~!Wieviorka,%20Michel%20%281946-....%29.%20Directeur%20de%20la%20publication&ri=1&aspect=basic_search&menu=search&source=~!scdreims">un lien vers notre catalogue</a> !<br />
Stupéfaction car, un de mes grands drames c'est que l'immense majorité des catalogues de bibliothèques, avec quelques exceptions comme <a href="http://www.calice68.fr/calice68.fr/">Calice68</a>, fait partie du web invisible et que la masse de données qu'ils contiennent n'apparait pas lorsque les internautes font une recherche sur un moteur généraliste.<br />
Et là, pof, je cherche des infos sur <i>L'argent</i>, coordonné par Michel Wieviorka, et Google me renvoie obligeamment vers la liste des oeuvres de cet auteur figurant à notre catalogue...<br />
Autant que je sache - et après vérification c'est bien le cas - nous n'avons pas fait de modification récente de notre OPAC permettant d'expliquer comment Google aurait désormais la possibilité technique d'indexer la base de données de notre catalogue.<br />
Ce qu'il ne fait pas, je crois, après avoir fait quelques vérifications.<br />
En faisant <a href="http://www.google.fr/search?hl=fr&hs=odF&q=droit+civil+site%3Ahttp%3A%2F%2Fscdweb.univ-reims.fr&aq=f&aqi=&aql=&oq=">une recherche limitée à notre catalogue sur "droit civil"</a>, j'ai obtenu 6 résultats Google (mêmes résultats en me déconnectant de mon compte Google), qui pointent soit vers un document unique, soit vers des recherches sur divers critères, avec presque à chaque fois un numéro de session inclus dans l'URL enregistrée par Google. Cela donnerait à penser que <b>les résultats de Google pointant vers notre catalogue ne résultent pas d'une indexation de nos données elles-mêmes mais d'une requête dans des réservoirs de données constitués par Google</b>, alimentés probablement par l'historique des requêtes ou des navigations web d'une partie des internautes.<br />
Ce réservoir est limité (une recherche sur "droit civil" dans notre catalogue retourne 996 résultats...) mais loin d'être négligeable, mon expérience de ce matin le prouve. Une recherche sur "droit" limitée à notre catalogue renvoie quand même déjà 1390 résultats. J'ai fait l'essai avec deux autres catalogues Horizon Information Portal et j'ai eu le même type de résultats pour Lille 3 et Toulouse.<br />
Mine de rien, cette nouvelle donnée accroît singulièrement la visibilité des bibliothèques sur le web (idem pour les librairies) : si la page du livre sur le site officiel de l'éditeur n'apparaissait pas ce matin sur la première page de résultats de ma recherche, le tout premier résultat pointait lui sur le catalogue de la BPI !JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-76707773936654293542011-04-18T17:33:00.001+02:002011-04-18T17:35:01.304+02:00Les débuts avec Facebook<a href="http://www.facebook.com/burobertdesorbon" imageanchor="1"><img border="0" height="297" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzR3jBGRPkzMoTtzeURIhH5peFiWs7nxGMFM8u9skCFthQmRuOz1-jXWTkrTAfcvuTx73B8iXzJJETGdr7ZALjhCOz4aZ9y2JvwZerZ2JzUo5vWCJC_s-7M-Mpg9zo63DwEFwAaZnM6GA/s450/TractFacebook.png" /></a><br />
Nous avons mis en ligne <a href="http://www.facebook.com/burobertdesorbon">la page Facebook de notre bibliothèque</a> au début de cette année.<br />
Notre objectif était d'être présent sur ce réseau de plus en plus utilisé par les étudiants (et qui tend à constituer un réseau parallèle à l'intérieur du web au sens large), afin d'y communiquer à notre public des informations sur nos activités et nos services. L'idée est d'y republier automatiquement les articles du <i><a href="http://bibliothequepublic.blogspot.com/2010/06/un-de-quotidien-passe.html">Quotidien de Robert</a></i>, le blog de la bibliothèque, ainsi que des informations plus ponctuelles, et de donner depuis Facebook un point d'entrée supplémentaire pour accéder à la documentation que nous fournissons et aux autres services que nous proposons. Nous espérons aussi profiter de l'effet levier de Facebook pour toucher de nouveaux utilisateurs, étant donné qu'à chaque fois que quelqu'un clique sur le bouton "J'aime" de notre page, les informations qui y sont publiées sont par défaut rediffusées automatiquement sur son mur, où ses amis peuvent la voir.<br />
La mise en place de cette page est intervenue à l'issue d'une longue gestation. En partie parce que le responsable du projet, votre serviteur, ne pratiquait pas Facebook et a dû s'auto-former au fonctionnement spécifique de ce réseau et aux modalités de gestion des pages. Le plus gros problème rencontré l'a été pour la mise en place d'une syndication du blog par l'intermédiaire de son fil RSS. Ça aurait dû être tout simple puisque Facebook propose avec Articles, une de ses applications par défaut, une fonctionnalité d'importation de blog par RSS. Après de multiples tentatives, des messages d'erreurs contradictoires et trompeurs, j'ai fini par me rendre à l'évidence : ça ne marche pas ! (ou en tout cas ça ne marchait pas il y six mois...). Finalement, cela s'est résolu en faisant comme les petits copains, c'est à dire en utilisant une application tierce, <a href="http://www.facebook.com/RSS.Graffiti">RSS Graffiti</a>, pour gérer la syndication de flux RSS. Là, ça fonctionne très bien.<br />
L'installation de l'application Static FBML qui permet de paramétrer des onglets personnalisés pour sa page en utilisant le langage FBML spécifique à Facebook s'est faite elle sans problème et la création des-dits onglets a été beaucoup moins laborieuse.<br />
<br />
Au bout du compte, nous utilisons actuellement pour notre page Facebook ces onglets :<br />
<ul><li>Le <b><u>Mur</u></b>, affiché par défaut, sur lequel s'affichent notamment les billets du blog (2 à 3 par semaine), les évènements, et des informations ponctuelles sur les collections (documents "tout frais en rayon"), les services et les animations, de manière à arriver environ à une information publiée par jour du lundi au vendredi. Cet onglet est obligatoirement présent sur une page Facebook.</li>
<li><b><u>Infos</u></b>, pour les contacts et infos pratiques. Cet onglet est obligatoirement présent sur une page Facebook.</li>
<li><b><u>Documentation</u></b>, qui permet de faire une recherche dans notre catalogue (les résultats s'affichent en-dehors de Facebook) et d'accéder à la documentation électronique. </li>
<li><b><u>Services</u></b>, qui renvoie vers nos principaux services en ligne, Question ? Réponse !, notre service de renseignement en ligne, Accès et horaires pour les infos pratiques, Prêt entre bibliothèques, Suggestions d'acquisition et l'accès au compte utilisateur.</li>
<li><b><u>Photos</u></b>, des photos du bâtiment, et également de l'ancienne BU, et surtout des photos liées aux animations, pour les annoncer (affiches, tracts) et pour les documenter.</li>
<li><b><u>Evènements</u></b>, les fiches des évènements ayant lieu à la BU (animations, ateliers du du BAIP, conférences, colloques). Reprises sur le mur, les usagers peuvent les commenter et indiquer leur intention d'y participer.</li>
</ul>Après un peu plus de trois mois, je ne me risquerai qu'à un bilan d'étape.<br />
Nous avons pu vérifier lors des séances de formation de ce trimestre que Facebook a une meilleure image que les blogs chez les étudiants. "La BU a un blog". Aucune réaction. "Elle est aussi sur Facebook". "Ah, tiens...". Effet sûrement renforcée par la nouveauté et l'encore faible présence des institutions sur Facebook.<br />
La communication sur la page s'est faite sur place (blog en page d'accueil des ordinateurs, écran télé, petit tract...), même si les kakemonos imaginés pour le hall seront plutôt là pour la rentrée prochaine, et en ligne (mailing list, lettre d'information électronique de l'université, bureau virtuel).<br />
Actuellement, environ 220 personnes ont cliqué sur le bouton "J'aime" de notre page. Ce chiffre augmente doucement, mais régulièrement, l'effet réseau fonctionnant assez fort : quand quelqu'un "aime" notre BU, plusieurs de ses amis font souvent de même assez rapidement après.<br />
Pour ce qui est des statistiques, fournies par Facebook, elles font état d'une moyenne de moins de 300 utilisateurs mensuels de la page. Les différentes publications ont été vues plus de 70 000 fois, avec un taux infinitésimal d'interactions avec les usagers, concentré sur quelques publications.<br />
L'onglet Mur est de très loin le plus affiché (plus de 55 000 fois), les autres onglets (Documentation arrivant en tête), l'étant moins de 300 fois. Conclusion : si on veut qu'une information soit vue, elle doit absolument passer par le Mur !<br />
L'information du mur la plus affichée est, de peu mais presque sans surprise, l'annonce d'un billet du blog intitulé, pas par hasard, <i><a href="http://burobertdesorbon.univ-reims.fr/?p=4395">Sexe, rock'n'roll et littérature</a></i>. Suivent l'annonce d'une manifestation (<i>Le café des métiers de la comm'</i>), l'annonce de l'enquête auprès des usagers et une information sur les horaires de la BU.<br />
Pour l'instant, nous arrivons à peu près à tenir le rythme d'une information sur le Mur par jour, entre les billets du blog et les informations ponctuelles.Et nous avons eu droit en quelques semaines à notre "baptême" d'utilisateur Facebook, avec des changements du fonctionnement de l'interface qui se succèdent, comme la nouvelle version des pages; qui se sont rapprochées des profils, et l'annonce de l'abandon prochain du langage informatique FBML.JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-49651498574046612622011-01-21T08:58:00.000+01:002011-01-21T08:58:37.098+01:00SUDOC local : juste un premier pas<a href="http://www.norwich.edu/academics/library/index.html" imageanchor="1"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzsk1FiHSZhMPC6-96FQkH0MQXkALXXsLadHVSHCrkqjv8ZfuSI0vukQpRqTUHpMiX0PvpYqtmeUQVyJfa_3WQHHO-nEKCcD75dQ0Pxfx-pNlS3QiAjA3rPxdidLLyjqZUsqlgP2Fcr-0/s400/NorwichUniversityWorldcat.png" /></a><br />
<br />
J'ai l'impression que <a href="http://fil.abes.fr/2010/11/19/sudoc-local-un-nouveau-service-propose-par-labes/">l'annonce par l'ABES du lancement du nouveau service Sudoc Local</a> a suscité peu de réactions.<br />
Pour ma part, <a href="http://bibliothequepublic.blogspot.com/2008/05/la-gabegie-des-catalogues-de.html">c'est une annonce que j'attendais depuis plus de deux ans</a>, c'est à dire depuis le lancement de <a href="http://www.oclc.org/worldcatlocal">Worldcat Local</a> et l'annonce du renforcement des coopérations entre l'ABES et l'OCLC.<br />
Qu'est-ce que j'espérais ? Et bien, <a href="http://bibliothequepublic.blogspot.com/2008/05/la-gabegie-des-catalogues-de.html">comme je l'expliquais à l'époque</a>, j'espérais qu'il serait bientôt possible de bénéficier pleinement de l'apport d'un catalogue collectif sans avoir à importer les notices pour alimenter et entretenir un catalogue local avec toutes ses complexités de liens entre les notices, d'index ou d'autorités. Pour cela, on a besoin :<br />
<ul><li>de pouvoir interroger ses collections au sein du gros ensemble qu'est le catalogue collectif</li>
<li>et puis de faire le lien localement entre ces notices, ses propres exemplaires et son fichier de lecteurs pour la circulation.</li>
</ul>Je reste fortement sur ma faim après le lancement du <a href="http://www.abes.fr/abes/page,678,sudoc-local.html">Sudoc Local</a> car ce qui est proposé pour l'instant correspond uniquement à la première étape. Pour la seconde, <a href="http://fil.abes.fr/2010/11/19/sudoc-local-un-nouveau-service-propose-par-labes/">l'ABES annonce tout de suite la couleur</a> :<br />
<i><b>Le Sudoc local peut-il être interconnecté avec les SIGB ?</b></i><br />
<i><b></b>Non, comme le catalogue générique Sudoc, le Sudoc local n’est pas connecté avec les SIGB. Il ne donne donc pas d’information sur la disponibilité des références signalé</i>es.<br />
<br />
C'est décevant, très décevant, d'autant plus que Worldcat Local, service sur lequel on aurait pu penser que le Sudoc Local était modelé, aborde lui très différemment la question de <a href="http://www.oclc.org/support/questions/worldcatlocal/interoperability.htm">l'interopérabilité</a> :<br />
<b>With which ILSs does WorldCat Local and "quick start" work?</b><br />
<i>OCLC has completed integration of WorldCat Local with several integrated library systems, and continues to work on interoperability with other systems. WorldCat Local is currently active at libraries with the following systems...</i><br />
<br />
Pour en savoir plus, j'ai pioché <a href="http://www.oclc.org/worldcatlocal/success">un exemple parmi ceux signalés par l'OCLC pour faire la publicité de son service</a>, celui de <a href="http://www.oclc.org/services/brochures/214453usc_Norwich_WCL_member_story.pdf">la bibliothèque Kreitzberg de l'Université de Norwich</a> aux Etats-Unis.<br />
Et ça marche : <a href="http://www.norwich.edu/academics/library/index.html">avec leur Worldcat Local</a> j'ai pu faire une recherche en bénéficiant des fonctionnalités de Worldcat et en étant informé de la localisation et de la disponibilité des exemplaires. Ça fonctionne parce que la bibliothèque alimente en parallèle son SIGB avec ces informations et que les deux programmes communiquent. Norwich propose d'ailleurs toujours un accès son "<a href="http://voyager.norwich.edu/vwebv/searchBasic?sk=en_US">catalogue classique</a>", mais l'idée serait bien de se débarrasser complètement de la gestion des notices bibliographiques en local et de ne conserver un SIGB, ou un logiciel équivalent plus léger, que pour gérer la circulation des documents et les relations avec les lecteurs.<br />
Le SUDOC local a été développé et mis en production dans un établissement pilote, la <a href="http://www.bljd.sorbonne.fr/">bibliothèque Jacques Doucet</a>. (<a href="http://bljd.opac.sudoc.abes.fr/">consulter son catalogue</a>).On comprend que les questions que j'évoque ici ont pu être écartées ou ignorées lors des phases de test lorsqu'on sait que la bibliothèque Jacques Doucet fait partie de cette catégorie particulière de bibliothèque de recherche dont les collections sont proposées uniquement à la consultation sur place, pas du tout au prêt ! Espérons que, dans une phase ultérieure du développement de ce produit, le cas de la grande majorité des bibliothèques concernées sera pris en compte !JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-26380199235905033282010-12-18T10:08:00.000+01:002010-12-18T10:08:04.124+01:00Message subliminal ?<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgokGJmsvbN0vGOQGsznkh3ByMAp3FT-0cC345thjtBV780XJ5cC1tVItiF2QKNoi9_t7Fo84TmcOvoaasH2w49DQDe_xwYmr049HybhNvBhGyKRwURmQov6H11RxhmPQam2dEiUp1Bs6I/s1600/Voeux2011ReimsURCA.jpg" imageanchor="1"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgokGJmsvbN0vGOQGsznkh3ByMAp3FT-0cC345thjtBV780XJ5cC1tVItiF2QKNoi9_t7Fo84TmcOvoaasH2w49DQDe_xwYmr049HybhNvBhGyKRwURmQov6H11RxhmPQam2dEiUp1Bs6I/s450/Voeux2011ReimsURCA.jpg" /></a><br />
Le dessin ci-dessus, non crédité, a été choisi pour illustrer pour la carte de voeux 2011 de l'<a href="http://www.univ-reims.fr/">Université de Reims Champagne-Ardenne</a>. Comme me le faisait remarquer une collègue ce matin, un arbre duquel tombe des livres, ce n'est pas un message très réjouissant pour des bibliothécaires.<br />
Plus largement, et sans être du tout qualifié pour analyser un dessin, cet "Arbre de la Connaissance" est quand même lourd d'interrogations.<br />
Alors que le dessin comporte des couleurs, il est en noir et blanc et on pourrait presque le prendre pour un arbre mort. Sauf qu'il est couvert de feuilles, simples, en cahiers ou reliées en livres. Ces feuilles sont soit en noir et blanc (mortes elles aussi ?) soit en couleurs (en pleine forme, donc ?).<br />
Dommage, ce sont justement les feuilles en couleurs qui tombent de l'arbre. D'ailleurs, l'arbre semble surchargé à tel point qu'on se demande s'il ne va pas falloir tailler dans ses branches, saines ou non.<br />
Alors que notre université s'apprête justement à passer à l'<a href="http://back.univ-reims.fr/gallery_files/site/19911/gallery_files/site/19911//22817.pdf">autonomie avec compétences élargies au 1er janvier 2011</a>, et tandis que, <a href="http://bibliothequepublic.blogspot.com/2010/01/une-bonne-annee-2010.html">pour ce qui concerne le SCD, l'exercice budgétaire ne s'annonce pas plus réjouissant que celui de 2010</a>, je ne sais quels fruits cet arbre portera au printemps prochain, mais il y a peu de chances qu'ils soient pleins d'espoir !JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-25908492236570691372010-12-14T15:59:00.000+01:002010-12-14T15:59:19.581+01:00Please do not make phone calls !<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhrH0qgNe3a6NDLCkeLfD8kwrjLGpphvaa84X7Ad9NbRBKsIUtUMWEQ2lRW_Dywf5G57rJbkO5a-jm28nNeR4YaYMY1FdLFf50MPN7N43PmERSS1UPAujhc_QPqj5trteHwnedl4Sqt0Y/s1600/Pleasedonotmakephonecalls.jpg" imageanchor="1"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhrH0qgNe3a6NDLCkeLfD8kwrjLGpphvaa84X7Ad9NbRBKsIUtUMWEQ2lRW_Dywf5G57rJbkO5a-jm28nNeR4YaYMY1FdLFf50MPN7N43PmERSS1UPAujhc_QPqj5trteHwnedl4Sqt0Y/s430/Pleasedonotmakephonecalls.jpg" /></a><br />
Le téléphone portable en tant que tel n'est pas un problème en bibliothèque.<br />
Le problème, à condition qu'on ait eu le bon sens de couper sa sonnerie et de mettre son téléphone en mode silencieux, c'est qu'il est empiriquement prouvé qu'une énorme majorité de la population est incapable d'avoir une <i>conversation téléphonique</i> sans dépasser un volume sonore compatible avec les règles du bien-vivre ensemble dans une bibliothèque.<br />
Pour toutes les autres activités que permettent les <strike>couteaux suisses</strike> téléphones portables, comme envoyer ou recevoir des messages, écouter son répondeur, jouer, naviguer sur internet, à part écouter de la musique sans avoir eu le bon sens de brancher des écouteurs, le téléphone portable ne pose pas de problème particulier, c'est bien pour ça que je suis toujours un peu gêné de voir des panneaux d'interdiction ou des demandes d'éteindre son appareil à l'entrée des bibliothèques, comme c'est le cas à Reims.<br />
Une solution pour régler le problème des conversations téléphoniques bruyantes, c'est de proposer une gamme d'espaces au sein de la bibliothèque avec des règles différentes suivant les usages. L'idée d'<a href="http://bibliothequepublic.blogspot.com/2008/07/dveloppement-durable-une-ide-de.html">installer des cabines téléphoniques</a> ne semble pas avoir intéressé grand monde mais, parmi d'autres, <a href="http://blogusoperandi.blogspot.com/2010/11/moins-de-bruit-svp-ou-sont-les-espaces.html">la solution adoptée à l'Université Libre de Bruxelles</a> me semble un bon choix. <a href="http://www.liberlibri.fr/2009/01/le-silence-des-pages-tournees/">A Reims, nous avons aussi mis en place depuis des trois ans des zones avec des règles d'usages et de niveau bruit toléré différenciés</a>, sauf qu'il n'y a aucun endroit de la bibliothèque où les conversations téléphoniques sont autorisées.<br />
Le développement de l'usage des téléphones portables est tellement fort qu'on se sent parfois à contre-courant de la société quand on veut le contrôler. Pourtant, de nombreux gestionnaires d'espaces publics le font (avions, hôpitaux,...) même si, sans contrainte, les règles sont rarement respectées, notamment dans les trains.<br />
Il n'empêche, s'il y a un lieu où j'ai vraiment été surpris de voir une interdiction des conversations téléphoniques, c'est bien à l'entrée d'une librairie sur une avenue très passante à Londres il y a quelques semaines. Non seulement les anglais semblent avoir fait de leur téléphone une prothèse dans une proportion bien plus forte que les français, mais je ne m'attendais pas, dans un temple de la consommation, là où "le client est roi", à trouver une telle interdiction, que j'ai vue dans au moins un autre magasin anglais.<br />
J'imagine que les conversations à sens unique des clients sont devenues insupportables pour les vendeurs. En tout cas, on ne les félicitera pas pour la qualité et la finition de leur signalétique !JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-49986109963826910512010-11-15T15:31:00.000+01:002010-11-15T15:31:39.986+01:00Les bibliothèques de Bordeaux à la rencontre de leur public...<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgP1Ju-lZe9xqEjVvK8noXd-VQ0ldrc7PlNp3H7xops229STk4ItXYUaNivqk051Y-UT8WosYsMjuX9oUBXurm06iA-OZNw_idlpHH69yU-6MEhrDFRHtCTlrGaJI099bmFfb6V3tfgbpE/s1600/Bordeaux1.jpg" imageanchor="1"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgP1Ju-lZe9xqEjVvK8noXd-VQ0ldrc7PlNp3H7xops229STk4ItXYUaNivqk051Y-UT8WosYsMjuX9oUBXurm06iA-OZNw_idlpHH69yU-6MEhrDFRHtCTlrGaJI099bmFfb6V3tfgbpE/s1600/Bordeaux1.jpg" width="400" /></a><br />
...et même de leur non-public, pour ce qui me concerne !<br />
En effet, je me trouvais l'autre week-end à Bordeaux pour une raison absolument non-professionnelle. Pourtant, alors que j'errais sur le quai de la station de tram Saint-Michel à la recherche de ma correspondance, j'ai aperçu un jeune homme qui distribuait des tracts. Je pensais qu'il s'agissait d'une promotion commerciale ou d'une manifestation culturelle, mais non, ce tract faisait bel et bien la promotion des services des <a href="http://www.bordeaux.fr/ebx/portals/ebx.portal?_nfpb=true&_pageLabel=pgSomRub11&classofcontent=sommaire&id=790">bibliothèques municipales de Bordeaux</a>.<br />
Je ne le savais pas, mais je me trouvais alors en bordure du centre-ville, à proximité de la <a href="http://www.bordeaux.fr/ebx/portals/ebx.portal?_nfpb=true&_pageLabel=pgFicheOrga&classofcontent=organisme&id=521">bibliothèque Capucins/Saint Michel</a>.<br />
Un peu plus tard, à une autre station de tram, je suis tombé sur une autre distribution de tracts. J'étais à la station Meriadeck, du nom du grand centre commercial dans lequel se situe <a href="http://www.bordeaux.fr/ebx/portals/ebx.portal?_nfpb=true&_pageLabel=pgFicheOrga&classofcontent=organisme&id=304">la bibliothèque centrale du réseau</a>.<br />
Les deux fois, j'ai demandé à la personne qui distribuait les tracts si cette opération avait lieu souvent. J'ai obtenu deux réponses contradictoires, en fonction de l'expérience personnelle des personnes j'imagine, puisqu'on m'a di à la fois que c'était juste pour ce samedi-là, mais aussi que ça se faisait régulièrement.<br />
En tout cas, même si certains tracts se sont directement retrouvés dans les poubelles alentour, ce qui fait partie du jeu lorsqu'on tracte, et indépendamment des circonstances particulières (personnes préoccupées par l'arrêt des transports en centre-ville pour cause de manifestation), cela semble un bon moyen de toucher en nombre le public hors les murs de la bibliothèque. Et si tout le monde n'a pas conservé son tract, j'ai vu aussi des gens qui l'avaient gardé à la main avec leur journal ou leurs courses.<br />
Comme les bibliothèques semblaient me poursuivre cette après-midi là, je suis tombé, en me baladant dans le centre entre les deux stations de tram, sur une bibliothèque universitaire. Certes, l'entrée du bâtiment qui abrite cette <a href="http://www.univ-bordeaux.fr/ddoc/pluri.html">BU pluridisciplinaire</a> n'est pas très engageante, mais elle a le grand mérite d'être facilement accessible en centre-ville et d'être ouverte de 8h30 à 19h le samedi.<br />
<iframe frameborder="0" height="350" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="http://maps.google.fr/maps?gl=fr&ie=UTF8&ll=44.837396,-0.575855&spn=0.000334,0.000603&t=h&z=21&layer=c&cbll=44.837396,-0.575855&panoid=CkXs3lYNfj7s0h1w3vg-tA&cbp=12,13.28,,1,4.62&source=embed&output=svembed" width="425"></iframe><br />
<small><a href="http://maps.google.fr/maps?gl=fr&ie=UTF8&ll=44.837396,-0.575855&spn=0.000334,0.000603&t=h&z=21&layer=c&cbll=44.837396,-0.575855&panoid=CkXs3lYNfj7s0h1w3vg-tA&cbp=12,13.28,,1,4.62&source=embed" style="color: blue; text-align: left;">Agrandir le plan</a></small><br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikcJhZZ_CdgoMuAjx7qQMdCpH0ckm_JdYFAeJy9m5RW0pmMnfwQmj7HykRT-dGMmrMZEj8mH0u2jNEcVlFoKSmogkq5ssW2Rrw8uIHRC_PCXPuTB1uUnXOyMwHR1fHINqUC4-U4nCsa54/s1600/Bordeaux2.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikcJhZZ_CdgoMuAjx7qQMdCpH0ckm_JdYFAeJy9m5RW0pmMnfwQmj7HykRT-dGMmrMZEj8mH0u2jNEcVlFoKSmogkq5ssW2Rrw8uIHRC_PCXPuTB1uUnXOyMwHR1fHINqUC4-U4nCsa54/s1600/Bordeaux2.jpg" width="400" /></a>JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-29584852325579004442010-11-11T09:13:00.000+01:002010-11-11T09:13:01.819+01:00Le bibliothécais avec peine !<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHk47yQKaDBJKJYse9C3gTMnr0Bkm2FvUhTXjAPtyyBn7M7MjhtorQcL7vMFBtjR1-Jm3xxJvE14HajCJ5lQKwoh3ooGHCwycpky2KtTt-uyyy6S5gtNn4yJI3uweW4KSgcXzFuQbiNMw/s1600/Blocage.png"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHk47yQKaDBJKJYse9C3gTMnr0Bkm2FvUhTXjAPtyyBn7M7MjhtorQcL7vMFBtjR1-Jm3xxJvE14HajCJ5lQKwoh3ooGHCwycpky2KtTt-uyyy6S5gtNn4yJI3uweW4KSgcXzFuQbiNMw/s400/Blocage.png" width="450" /></a><br />
<br />
Le titre de ce billet fait bien sûr référence au réjouissant <a href="http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2007-03-0078-015">bréviaire publié par Noëlle Balley dans le BBF en 2007</a>.<br />
Un jargon professionnel ne pose pas de problème en tant que tel. Le problème se pose bien sûr quand des non-initiés s'y retrouvent confrontés, ce qui arrive évidemment plus souvent aux bibliothécaires qu'aux imprimeurs, par exemple.<br />
En 2007 aussi, j'avais eu l'occasion de constater qu'un terme apparemment simple comme "<i><a href="http://bibliothequepublic.blogspot.com/2007/04/priodique-revue.html">Périodique</a></i>" pouvait poser de gros problèmes de compéhension.<br />
<br />
Autre exemple en début de semaine, avec cette requête inquiète d'un étudiant via notre service <a href="http://www.univ-reims.fr/site/bibliotheques/services-en-ligne/question-reponse,9220,17213.html?">Question ? Réponse !</a> :<br />
<br />
<u>Question</u> :<br />
<i>Pourquoi m'as t'on mis un blocage alors que j'avais reservé un livre et j'ai changé d'avis pour en prendre un autre, qu'est-ce que je risque avec un blocage ?</i><br />
<br />
<u>Ma réponse</u> : <br />
<i>Vous ne risquez rien avec ce blocage, je vous rassure tout de suite ! </i><br />
<i>Notre logiciel de gestion de la bibliothèque appelle "blocage" les suspensions qui peuvent intervenir sur votre compte, pour retard notamment, mais il utilise - à tort - la même formule pour simplement vous communiquer des messages d'information, comme prendre note que vous avez annulé une réservation. </i><br />
<i>Cette formulation est malencontreuse. Je vais me renseigner, mais je ne suis pas sûr que nous puissions la modifier. </i><br />
<i>Nous avons simplement précisé dans l'aperçu général que les blocages concernent les amendes, les blocages en tant que tels et les messages.</i><br />
<br />
Comment peut-on en arriver là ?<br />
Avant de répondre, je suis allé vérifier dans <a href="http://scdweb.univ-reims.fr/">notre catalogue</a> que les informations du compte utilisateur faisaient bien la différence entre les emprunts, les réservations et les blocages. Ouf, c'est bien le cas !<br />
Oui mais, notre SIGB (Horizon) est conçu de telle façon qu'il associe que, pour communiquer avec un usager via son compte, il faut utiliser la même fonctionnalité que celle qui sert à mettre des suspensions et des amendes et "<i>Ajouter un blocage</i>" en choisissant l'option "<i>Note à l'usager</i>".<br />
Une conception singulière de la communication d'une bibliothèque avec son public, qui n'est pas sans conséquence parce que, du coup, lorsqu'une information est communiquée automatiquement à un lecteur (par exemple pour laisser une trace après qu'une réservation a été annulée, ce qui était précisément le cas), celle-ci se retrouve dans les "blocages" et non pas dans une rubrique plus neutre.<br />
Dans l'aperçu du compte, il est précisé que la rubrique Blocages concerne les amendes (pas implantées en fait chez nous), les blocages en tant que tels et les messages. Mais ce n'est pas suffisamment pour ne pas inquiéter un usager qui découvre qu'il a un blocage, on l'a constaté !<br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMPnY8CT_KwAE0ke890pmSGSZ7TiJ3aRb8ybF7JHKOv8wq7kvdIntI-G0xnX3TBxRbEA6LEyYHJhFhV8wsbwUxNyDv7609TlJGUpJImJqK1gEBHtKsteqdGmUxxQ5z_zJGN6Ap-LLaS-k/s1600/Blocage2.png" imageanchor="1"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMPnY8CT_KwAE0ke890pmSGSZ7TiJ3aRb8ybF7JHKOv8wq7kvdIntI-G0xnX3TBxRbEA6LEyYHJhFhV8wsbwUxNyDv7609TlJGUpJImJqK1gEBHtKsteqdGmUxxQ5z_zJGN6Ap-LLaS-k/s400/Blocage2.png" width="450" /></a>JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-28001400947548169362010-09-30T22:50:00.000+02:002010-09-30T22:50:38.111+02:00Le prêt d'auteurs, finalement !<a href="http://www.7avrilproduction.com/Bibliothequepublic.html"><img border="0" px="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheAPN3zuyEULmlYb_uEBa9PI2B4keNYGxSO_a8xsQ_V7fUYhWZH7da63bNdXd5oi2OcE4Qoetqn-dzixe8rPjMmMMLC4ibnSn31FQ3u9yZXMSD063J3AKNmzweGGZtzeh4fdTacOBJVOY/s1600/BibliothequePublicNuitblanche.jpg" /></a><br />
Il y a des témoins... C'est une idée qui m'était venue lors d'une discussion avec des collègues à l'ENSSIB, début 2005, plutôt sur le ton de la plaisanterie ou du truc un peu délirant qu'on déroule mais qui finit par aboutir à un tout suffisamment cohérent pour que je le mémorise et le mette de côté dans un coin de ma tête.<br />
Cette'idée était simple. Elle consistait à dire que les projets de résidences d'écrivains mis en place par les bibliothèques pourraient changer de dimension si, en plus des conférences-rencontres, des ateliers d'écriture et de la création d'oeuvres par les auteurs eux-mêmes, on proposait aux usagers de la bibliothèque d'emprunter l'auteur en résidence pour une durée déterminée. Ainsi, au lieu de ne proposer au prêt que le produit fini, le livre, la bibliothèque proposerait à ses lecteurs d'accéder au gisement de matière première, l'auteur.<br />
A priori, l'emprunteur pourrait retirer de cette expérience la richesse d'un échange avec un créateur, sur place à la bibliothèque, dans un café ou à son domicile. Quant à l'auteur, ces échanges ne pourraient que qu'enrichir son expérience et nourrir sa création.<br />
<br />
L'idée était là, mais je n'ai jamais eu ni l'occasion ni vraiment l'envie de la concrétiser.<br />
Peu de temps après, on a entendu parler ces "catalogues vivants" en Hollande et dans le nord de l'Europe (<a href="http://denisdonikian.wordpress.com/2010/04/25/bibliotheque-vivante-de-turquie/">en Turquie aussi, dernièrement</a>), avec du "prêt" de personnes représentatives de minorités. Un concept qui ne me plaît pas trop.<br />
Pour ma part, j'ai quand même utilisé l'analogie avec le prêt de documents pour le projet de <a href="http://bibliothequepublic.blogspot.com/2009/02/le-pret-de-bibliothecaires-quand-est-ce.html">prêt de bibliothécaires</a>, mais depuis tout ce temps je guettais sans succès des informations sur la réalisation d'un projet de prêt d'auteurs.<br />
Cette information, elle est finalement arrivée il y a deux jours, via une alerte Google : ce <a href="http://2010.nuitblanchebrussels.be/?page=event&ida=24&lang=fr">samedi 2 octobre, à la Maison de la Cour de la Bellone de Bruxelles, dans le cadre de la Nuit Blanche</a>, Pierre-Philippe Fouret et 7 avril production vont faire <a href="http://www.7avrilproduction.com/Description_du%20_projet.html">une proposition artistique présentée comme suit</a> : "<i>Il faut considérer le projet </i><span lang="fr-BE"><i>comme une bibliothèque classique sauf qu'au lieu de louer un livre, on loue un auteur vivant pour une durée d'une heure. Les visiteurs viennent dans un local aménagé en bibliothèque et parcours les différentes étagères. Ces étagères constituent la bibliothèque. Sur la partie supérieure de l'étagère on trouve une fiche descriptive de « l'œuvre » tel que le titre et un bref résumé de l'histoire ou de la performance et « l'auteur » qui se trouve intégré dans l'étagère même.</i>". </span><br />
<span lang="fr-BE">L'analogie avec les bibliothèques est poussée à fond, puisque la bibliothèque a un <a href="http://www.7avrilproduction.com/Catalogue.html">catalogue</a>, des informations pratiques sur <a href="http://www.7avrilproduction.com/Acces_et_Horaires.html">l'accès et les horaires</a>, une politique d'<a href="http://www.7avrilproduction.com/Acquisition.html">acquisitions</a> et un <a href="http://www.7avrilproduction.com/Reglement.html">règlement de prêt</a> !<br />
</span><br />
Alors, c'est sûr, ce projet qui finit par sortir n'est pas inclus dans l'offre de service d'une bibliothèque, mais le plus étonnant c'est que ce projet artistique est intitulé <a href="http://www.7avrilproduction.com/Bibliothequepublic.html"><i>Bibliothèque public</i></a> !!<br />
Je ne sais pas si c'est un hasard complet, mais pour le coup l'idée du titre de ce blog, <i><a href="http://bibliothequepublic.blogspot.com/2007/03/bibliothque-public.html">Bibliothèque = Public</a></i>, ne n'est venue qu'au moment de le lancer, début 2007, et sans aucun lien avec l'idée du prêt d'auteurs.JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-41775112190122456912010-09-28T22:32:00.004+02:002010-11-15T14:45:01.766+01:00Du vinyl dans le patrimoine<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjozCsbBuLtZgLOoXgsFg_fLYzhgCbRV9a1jg_X0YbeB0A0xCteo647k0UsEhQ9fHF2ZnH1TLYPbGXpTBihYZVQLnh_2a0yDQmkneDogPdNQCUigA0Tvl5Rqt04k-QCH6igaXumVCWm5XQ/s1600/BlancheDacSarRabinDranathDuval.jpg" imageanchor="1"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjozCsbBuLtZgLOoXgsFg_fLYzhgCbRV9a1jg_X0YbeB0A0xCteo647k0UsEhQ9fHF2ZnH1TLYPbGXpTBihYZVQLnh_2a0yDQmkneDogPdNQCUigA0Tvl5Rqt04k-QCH6igaXumVCWm5XQ/s1600/BlancheDacSarRabinDranathDuval.jpg" width="420" /></a><br />
Je n'ai ouvert la plaquette du programme des Journées du Patrimoine 2010 pour Châlons-en-Champagne qu'une fois l'événement passé (avec la bonne excuse que je savais que je serais absent au moment de la manifestation).<br />
Du coup, je n'aurai pas l'occasion d'aller voir l<a href="http://bm.chalons-en-champagne.net/Typo3/index.php?id=54#c568">'exposition de disques vinyles présentée à cette occasion à la bibliothèque de quartier Denis Diderot</a> (visible encore deux jours jusqu'à la fin de ce mois de septembre).<br />
La bibliothèque y présente quelques-uns des 33 tours issus de ses collections sélectionnés pour leur intérêt régional (Pierre Dac, lecomplice de Francis Blanche, est né à Châlons, par exemple). <br />
Dans le cadre des missions liées à son statut de bibliothèque municipale à vocation régionale, la Bibliothèque Georges Pompidou conserve près de 40 000 disques issus de de sa discothèque de prêt et des dons d'autres bibliothèques. Cette exposition fait suite à d'autres actions de médiation et de présentation d'une partie de ce fonds.<br />
Je regrette d'autant plus d'avoir manqué cette exposition que ces documents, passés du statut de collection de prêt à celui de jeune patrimoine encore méconnu suite au remplacement des 33 tours par les CD, m'intéressent particulièrement, notamment depuis un stage à Châlons il y a cinq ans au cours duquel j'avais eu l'occasion de me pencher sur la question de <a href="http://enssibal.enssib.fr/bibliotheque/documents/dcb/rsbrochard-annexe4.pdf?q=bibliotheque/documents/dcb/rsbrochard-annexe4.pdf">la gestion et de la valorisation de ce fonds</a>.JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-82545352381429572692010-09-07T14:59:00.000+02:002010-09-07T14:59:57.712+02:00De la musique dans le catalogue<a href="http://mediatheque.epernay.fr/opacwebaloes/index.aspx?IdPage=268" imageanchor="1"><img border="0" ox="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-NL0LedfruRlVSiKEKprJNxbMBYEjHTqecLRJLDbwyLM_zy2JCj1Gl8ehyphenhyphenx5BNE90W4FYSlMES24mZmY3-zA4WtQA7OVj6bBh3UCcxS6T65n7rR44xbNi9OXmW5OXw25dNWnSwleuooI/s1600/OpacMusique.png" width="450" /></a><br />
Cet été, en consultant le catalogue de la <a href="http://mediatheque.epernay.fr/">Médiathèque d'Epernay</a>, l'établissement que je fréquente pour mes loisirs, j'ai eu la bonne surprise de découvrir que les notices des <a href="http://mediatheque.epernay.fr/opacwebaloes/index.aspx?IdPage=268">nouveaux CD</a> s'accompagnent d'extraits musicaux. En plus, la solution adoptée est élégante, celle du lecteur sous licence Creative Commons <a href="http://www.alsacreations.fr/dewplayer.html">Dewplayer</a>, qui a l'avantage de fonctionner sans installation particulière avec la grande majorité des navigateurs, pour peu j'imagine qu'on ait une version de Flash installée pas trop ancienne. C'est beaucoup mieux que ces sites commerciaux qui me réclament encore d'installer l'horrible Real Player pour écouter du son.<br />
Evidemment, la durée de ces extraits est limitée aux trente secondes réglementaires et il a été décidé de ne proposer des extraits que pour cinq titres de chaque album, mais je trouve cette fonctionnalité intéressante pour qui veut faire son choix d'emprunts ou de réservations (les nouveautés sont souvent très demandées) ou, quand le nombre de notices "sonores" sera plus conséquent, pour identifier plus facilement un titre ou un CD.<br />
Par exemple, le titre de l'album d'<a href="http://www.legrosours.com/">Oldelaf et Monsieur D</a>, <em>Dernière chance d'être disque d'or</em>, et le résumé proposé ont attiré mon attention. C'est un peu moins évident à l'écoute des extraits (plus électronique et moins chanson que ce que j'imaginais), mais j'emprunterai sûrement ce disque.<br />
Renseignement pris (en consultant le code source de la notice), les extraits musicaux sont fournis et hébergés par <a href="http://www.gamannecy.com/">GamAnnecy</a>, un fournisseur qui explique sur son site qu'il peut livrer des CD accompagnés d'une <a href="http://www.gamannecy.com/notices.asp">notice enrichie</a> (visuel de pochette, extraits sonores, résumé, références de revue de presse).<br />
J'ai l'impression qu'il doit y avoir une collaboration particulière avec Opsys, car Gam précise que les notices sont fournies via un filtre de reformatage adapté fourni par Opsys, tandis que aussi bien la Médiathèque d'Epernay que celle de <a href="http://bibliotheque.mairie-pessac.fr:82/OpacWebAloes/index.aspx?IdPage=274">Pessac</a>, qui a testé cette solution (sans les extraits musicaux, il me semble), utilisent l'OPAC Aloès d'Opsys.<br />
Bref, un enrichissement assez séduisant du catalogue, avec juste un petit bémol (potentiel) : les extraits musicaux et les visuels de pochette étant stockés chez Gam (à cette adresse <a href="http://www.gamannecy.com/polysson/200906/05-5099996475423.mp3">http://www.gamannecy.com/polysson/200906/05-5099996475423.mp3</a> par exemple pour le titre <em>Trahis</em> d'Oldelaf et Monsieur D), je me demande ce qui se passera si un jour Gam a la mauvaise idée de changer l'adresse de son site web. Faudra-t-il se lancer dans une modification en nombre des notices ? Et si ça devait intervenir à un moment où la bibliothèque n'est plus cliente chez Gam, cette fonctionnalité sera-t-elle tout simplement perdue ?<br />
En tout cas, pour l'instant elle est là, et c'est bien, mieux par exemple à mon goût que la solution retenue par la <a href="http://www.mediatheque-orthez.fr/">Médiathèque d'Orthez</a> (repérée grâce à <a href="http://www.bibliopedia.fr/index.php/OPAC_2.0">Bibliopedia</a>), qui propose également des extraits musicaux dans son catalogue grâce à un partenariat avec Amazon, mais avec la nécessité d'installer Real Player.JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-75494318907876457112010-07-13T15:17:00.000+02:002010-07-13T15:17:06.907+02:00Signalétique toc en stock<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2h_p3chMqFeWhUdOwXIOsw6t_34b32HtoWPybVV-Il0BPselFYHvX9cmhTQ8u_v6TNjjuVvIanEz9AHkUOhVCillttEko7b34mkk6LNYskZkspUt54c9EizhTxYkg9i5g5IIbOUTSlgU/s1600/ReimsCampusDLEte2010-3.jpg" imageanchor="1"><img border="0" rw="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2h_p3chMqFeWhUdOwXIOsw6t_34b32HtoWPybVV-Il0BPselFYHvX9cmhTQ8u_v6TNjjuVvIanEz9AHkUOhVCillttEko7b34mkk6LNYskZkspUt54c9EizhTxYkg9i5g5IIbOUTSlgU/s320/ReimsCampusDLEte2010-3.jpg" /></a><br />
L'an dernier, le procédé utilisé pour guider le public du campus Droit-Lettres de Reims vers le lieu où se déroulent les inscriptions était le même que ci-dessus, mais j'avais raté l'occasion de faire la photo sur le moment.<br />
Cette année, rebelote donc, avec des inscriptions et des flèches à la bombe de peinture fluo à partir des différents points d'entrée du campus, en direction du bâtiment de l'UFR des Lettres et Sciences Humaines.<br />
Dans un autre style, la fac de Droit ne fait pas beaucoup mieux avec son panneau extérieur d'annonces officielles, utilisé notamment pour afficher le calendrier des examens :<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEoZFvwdaWE9rLoOu4c98aw5HpdQOWLMTxqsbcUQxLFjZ2z-asjoLj6uy1hsb2oqzh_NdCsMQTnReD8xcNsuiN4fiz6F8OsakOppHdI_CQ6ALZKwGjFJiFg2JoGilYr0hYS6OyLOE6ZLI/s1600/ReimsCampusDLEte2010-4.jpg" imageanchor="1"><img border="0" rw="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEoZFvwdaWE9rLoOu4c98aw5HpdQOWLMTxqsbcUQxLFjZ2z-asjoLj6uy1hsb2oqzh_NdCsMQTnReD8xcNsuiN4fiz6F8OsakOppHdI_CQ6ALZKwGjFJiFg2JoGilYr0hYS6OyLOE6ZLI/s320/ReimsCampusDLEte2010-4.jpg" /></a><br />
Ma réaction est la même que celle de l'an passé. J'essaie de me mettre dans la peau d'un étudiant qui vient s'incrire pour la première fois en fac, ou des parents qui accompagnent un néo-bachelier mineur ou jeune majeur, et je me dis que, certes, ce procédé des plus frustes est relativement efficace, mais franchement, ça ne donne vraiment pas envie de poursuivre son chemin.<br />
Au moins, ça reflète assez fidèlement la situation actuelle du campus, celle d'un immense chantier. En périphérie toute proche d'abord, avec la fin du chantier du tramway et la construction d'une résidence pour étudiants. Sur le campus même ensuite, avec de grands bâtiments désaffectés en attente de démolition (Fin des travaux annoncée en 2009 pour le printemps 2010, mais il y a visiblement un problème car ces bâtiments, dont l'ancienne BU, n'ont pas bougé), des bâtiments encore utilisés en attente de rénovation (La faculté de Droit et Sciences économiques, notamment), des bâtiments récents qui ne vieillissent pas très bien (Ce n'est pas le cas de la bibliothèque, heureusement !), des bombages, des gravats et de l'herbe folle un peu partout...<br />
La situation est connue, <a href="http://www.lunion.presse.fr/article/politique/le-ras-le-bol-des-etudiants-quand-la-faculte-prend-des-allures-de-ruines">la presse locale s'en est même fait l'écho</a>. <a href="http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/une-renovation-sur-15-ans">La réponse du vice-président de l'université en charge patrimoine</a> expliquant que la rénovation est une entreprise de longue haleine peut se comprendre, mais elle n'est pas rassurante. C'est justement parce que cette situation est connue et qu'elle va durer que des efforts particuliers pourraient être entrepris pour mettre en place une signalétique adaptée et des procédures d'accueil renforcées sur le campus, notamment en période de grande fréquentation (inscriptions, rentrée, portes ouvertes,...).<br />
Par exemple, malgré nos demandes, aucune signalétique n'a été mise en place pour indiquer la BU Robert de Sorbon, qui n'est pourtant pas visible depuis le principal accès piéton du campus, au motif justement que la signalétique d'ensemble doit être revue. Du coup, seul subsiste, caché sous les amphis, un panneau indicateur de l'ancienne bibliothèque, qui heureusement indique la bonne direction car les bâtiments sont côte à côte :<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeqZvTQmGZQVKGsbA-Qgkti1pEfcfmtJeZjbZaAaY_-ZcZ3m_wBQAnJ3hxwdXZ8cL7AuyEtfc9tMQjBXOahVJwfIcZe0bXpgHUJRRqFFxLl-AXBT9D19osDGbtsm973Ov-OKDHKzNVOIE/s1600/ReimsCampusDLEte2010-6.jpg" imageanchor="1"><img border="0" rw="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeqZvTQmGZQVKGsbA-Qgkti1pEfcfmtJeZjbZaAaY_-ZcZ3m_wBQAnJ3hxwdXZ8cL7AuyEtfc9tMQjBXOahVJwfIcZe0bXpgHUJRRqFFxLl-AXBT9D19osDGbtsm973Ov-OKDHKzNVOIE/s320/ReimsCampusDLEte2010-6.jpg" /></a><br />
Il y a trois ans, <a href="http://bibliothequepublic.blogspot.com/2007/07/elle-est-o-la-bibliothque-avant.html">sur le campus de Médecine de Nancy, il y avait aussi des problèmes de signalétique</a>. Sauf que <a href="http://houpier.blog.uhp-nancy.fr/2009/09/05/signaletique">entre-temps, comme Jean-Charles l'a montré, les choses se sont améliorées</a>, sauf que je ne suis plus là pour en profiter ! Mais bon, à voir ce message inscrit sur les piliers des amphis, on se dit au moins que certains étudiants gardent le moral :<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghuNrOaA97UaSODWacYlHEULBVAnbAlu5xbX1hPnsI4nnHwGEK6eIz1UHeeZrupoI7bJActuVo2tVu9ADnqwtZxVQpHyjP60HAsavwiUJbeGiVOkO5Da9LZyZ-tXxXf_VfKR2pB-_S1N8/s1600/ReimsCampusDLEte2010-5.jpg" imageanchor="1"><img border="0" rw="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghuNrOaA97UaSODWacYlHEULBVAnbAlu5xbX1hPnsI4nnHwGEK6eIz1UHeeZrupoI7bJActuVo2tVu9ADnqwtZxVQpHyjP60HAsavwiUJbeGiVOkO5Da9LZyZ-tXxXf_VfKR2pB-_S1N8/s320/ReimsCampusDLEte2010-5.jpg" /></a>JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-23352012241811800342010-06-24T09:46:00.000+02:002016-06-24T15:40:07.655+02:00Test Recherche catalogue 2<div class="paragraphe">
<div style="background-image: url(https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh25gH2vsz2UyJptcS2XF46MayNp8E3bXMr7z_Sror-6Hih2Heuso9eYAQjf6lFj0mHkDwYtdqrxhJJ2jaf5jJQof5sv2mUe2Qht8F7ahNusRsfaMzniX3m9HWDaSJ_BTecVzDLNzoC40k/s1600/48412R2.png); height: 99px; width: 356px;">
<br />
<br />
<form action="http://reimsscd.ent.sirsidynix.net.uk/client/embedded.search/default" id="searchForm" method="get">
<input name="ln" type="hidden" value="fr_FR" /> <input accesskey="s" autofocus="" id="q" maxlength="128" name="q" size="25" style="height: 15px;" title="Interroger les ressources de la bibliothèque universitaire" type="text" value="" /> <input id="searchButton" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_7kH0HC5afb2M7Pfy43CfAyGHueOgJMS-j823RN6csUNuwcwKkx3auDF46RzWZsSFrt3ewNxVAvKr2sJ8vjdBcSPZ75YqmNe7ipa3bPfCG-z-pwRVdeKav3TiSMHzL69EtddId26RKtw/s1600/48430R.png" title="Rechercher" type="image" value="Rechercher" /> </form>
</div>
</div>
JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-37179483796701872262010-06-22T12:23:00.001+02:002010-06-22T12:24:09.304+02:00Des petits trous, des petits trous... Encore un service qui marche tout seul !<a href="http://burobertdesorbon.univ-reims.fr/?p=2538"><img border="0" height="266" qu="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNIKwYL8euaEzzi5j0GvL0J93IJ6pvW0m0M54VLCuAWnG54kifYQwQIP13ZpVTQZ3xDWRJayvsnU_9NSYq56TVpU0u57oA7Z-O8fI9Noy10kXcA-d02Sycfimm95LjZg1GC4r8SQNQsrM/s400/RelieuseAgrafeuse.jpg" width="400" /></a><br />
<br />
Il y a des services, <a href="http://bibliothequepublic.blogspot.com/2007/10/services-de-base-en-bibliothque.html">de base</a> ou non, qui fonctionnent très bien et presque tout seul, parce qu'ils répondent à un vrai besoin tout simplement.<br />
On a déjà évoqué ici par exemple <a href="http://bibliothequepublic.blogspot.com/2008/10/un-service-distance-que-le-public.html">le renouvellement des emprunts à distance</a> ou <a href="http://bibliothequepublic.blogspot.com/2009/12/les-casques-en-pointe.html">le prêt de casques audio</a>. On peut désormais ajouter en ajouter un nouveau à cette liste, que nous avons mis en place il y a quelques mois, c'est <a href="http://burobertdesorbon.univ-reims.fr/?p=2538">la perforatrice-relieuse</a>.<br />
Je ne l'avais pas évoqué ici car je n'avais rien de spécial à en dire, mais il se trouve que cette proposition rencontre un succès qui va au-delà des attentes. Comment je le sais ? Pas besoin de statistiques élaborées ou d'enquête de satisfaction pour une fois : il me suffit de vider régulièrement le réceptacle qui contient les confettis issus des perforations pour constater que cette machine est utilisée assez intensivement, même ces jours-ci, alors que la fréquentation de la bibliothèque a déjà très fortement baissé.<br />
Ce sont les collègues de retour du <a href="http://abf.asso.fr/pages/interieur-region-contenu.php?id_region=8&categorie=310&id_contenu=157">voyage de l'ABF au Danemark</a> qui, parmi pas mal d'autres impressions et idées glanées à cette occasion, ont insisté pour qu'on mette rapidement un tel appareil à la disposition du public. Comme on avait une demande d'un lecteur en ce sens, on en a profité pour y adjoindre une agrafeuse au long bras.<br />
J'avais déjà eu plusieurs demandes d'usagers pour savoir où ils pourraient relier leurs documents et j'étais donc assez convaincu de l'utilité d'une telle proposition, d'autant plus qu'il n'y a aucune boutique de reprographie à proximité du campus (la plus proche est au centre-ville, à une vingtaine de minutes en bus...). Simplement, comme à chaque fois ceux qui m'en faisaient la demande venaient d'imprimer leur document qu'ils devaient rendre dans les minutes suivantes, et comme nous avons décidé de ne pas fournir les accessoires de reliures (couvertures, baguettes), je me disais que le fait d'avoir une relieuse à disposition n'arrangerait pas forcément les affaires de ces étudiants. Certes, mais le nombre de sachets de confetti que j'ai préparés pour le prochain carnaval prouve que les retardataires chroniques sont une minorité et que j'ai sous-estimé la capacité des étudiants à s'organiser suffisamment pour venir à la bibliothèque avec le matériel adéquat pour relier leurs documents avant de les rendre !JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-59328421343814904772010-06-15T15:14:00.000+02:002010-06-15T15:14:17.230+02:00Un an de Quotidien a passé<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJNBSYZHcFZLtzgp5MFW-dFxFZ4VwflDCPX9hVl4PsYYaBc-PLeSZoF69ltavls3tRxxqSs2iygD4xEnMHCdgM01VK-NIZzh6Pugdh3WWXd-eulXGh_DJBeo_7-sZzIZwTrWtXK4W6ueI/s1600/LeQuotidien1an.png"><img border="0" height="80" qu="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJNBSYZHcFZLtzgp5MFW-dFxFZ4VwflDCPX9hVl4PsYYaBc-PLeSZoF69ltavls3tRxxqSs2iygD4xEnMHCdgM01VK-NIZzh6Pugdh3WWXd-eulXGh_DJBeo_7-sZzIZwTrWtXK4W6ueI/s400/LeQuotidien1an.png" width="400" /></a><br />
<br />
<div> </div>Après un an de fonctionnement en vitesse de croisière du <em><a href="http://bibliothequepublic.blogspot.com/2009/01/ma-bibliothque-sappelle-robert.html">Quotidien de Robert</a></em>, nous avons fait un premier bilan, quantitatif à partir des données fournies par Google Analytics et qualitatif avec un <a href="http://burobertdesorbon.univ-reims.fr/?p=2645">questionnaire</a> diffusé en une du blog pendant une semaine.<br />
La publication du <em><a href="http://burobertdesorbon.univ-reims.fr/">Quotidien</a></em> est coordonnée par moi-même, avec principalement deux autres contributeurs réguliers et des contributeurs ponctuels pour des billets sur des dossiers qu'ils gèrent. Au fur et à mesure de l'année, de plus en plus de collègues se sont mis à proposer des sujets de billets, liés à l'actualité ou aux tâches qu'ils accomplissent.<br />
Si au départ nous envisagions de publier cinq billets par semaine du lundi au vendredi, nous avons assez vite adopté plutôt un rythme de trois billets (les lundi, mercredi et vendredi), pour limiter la charge de travail et laisser un peu de visibilité au billet de une, avec évidemment une souplesse permettant de publier plus souvent en fonction de l'actualité.<br />
La répartition thématique envisagée pour les billets (Services et fonctionnement de la bibliothèque, collections, animations et formation) a grosso modo été respectée. Les objectifs que j'ai en tête pour la suite sont de veiller à continuer de faire des billets expliquant bien le fonctionnement de la bibliothèque et d'avoir des billets sur les collections pouvant intéresser notamment les étudiants de Licence, de loin les plus nombreux à fréquenter la bibliothèque.<br />
Le nombre relativement faible de commentaires n'est pas une surprise pour moi. Ponctuellement, certains lecteurs ont quand même utilisé les commentaires du <em>Quotidien</em> pour communiquer avec la bibliothèque, notamment les doctorants concernés par les formations au SCD, palliant ainsi certaines carences de l'information autour de ces séances.<br />
Pendant cette année, le blog a reçu 202 719 visites. Pour leur immense majorité (plus de 95 %), ces visiteurs se sont connectés depuis le campus de l'université, en accédant directement au blog via la page d'accueil d'Internet Explorer sur les postes informatiques publics du SCD (j'y reviendrai). Le site du SCD (2900 visites) et le bureau virtuel (470) amènent également quelques visiteurs. Les moteurs de recherche n'apportent que 3% du trafic sur le site.<br />
La plupart des visiteurs restent sur la page d'accueil (et, j'en suis persuadé, n'en voient que le dernier article publié). On a 1,2 pages par visite en moyenne, un chiffre que j'ai l'habitude d'expliquer (sans me tromper, j'espère) en disant qu'en moyenne un visiteur sur cinq consulte une deuxième page. Les autres pages les plus consultées sont celles issues du nuage de tags, mais les chiffres sont très faibles (moins de 0,3 % des visites par page) et c'est d'autant moins significatif que nous encourageons les étudiants à cliquer sur un tag lors des séances de formation à la recherche documentaire.<br />
Le questionnaire a recueilli relativement peu de réponses (50), émanant pour les trois-quarts d'étudiants en Licence. Il est à noter que 10% des répondants déclarent ne jamais lire le blog ou le découvrir, ce qui peut signifier que les quelques tracts et la simple affiche invitant sur place à donner son avis les a incités à consulter le blog.<br />
35% des répondants indiquent lire le premier article du blog en entier. Très peu d'entre eux (6 %) indiquent qu'il leur est arrivé de consulter le blog pour y trouver une information bien précise ou citent un article particulièrement intéressant (8 %). 31% proposent des sujets d'articles qu'ils aimeraient voir traiter par <em>Le Quotidien</em>.<br />
Ils sont 20% à citer des choses qui leur déplaisent dans <em>Le Quotidien</em> contre 31% qui citent des élements qu'ils apprécient. Pour ce qui concerne le ton adopté pour la rédaction du blog (Bibliothèque qui s'exprime à la première personne avec parfois des traits d'humour), un point qui a fait l'objet de remarques en interne ou en commentaire du blog, les avis sont assez partagés : trois personnes disent l'apprécier contre trois à qui il déplaît.<br />
Au bout du compte, je dirais que l'objectif initial, qui était d'utiliser le réseau Internet et la technique du blog pour créer un canal local d'information sur les écrans des postes informatiques de la bibliothèque afin d'améliorer l'information sur notre offre de services, a été atteint.<br />
Il nous reste à poursuivre ce travail dans la durée et à régler deux problèmes techniques liés principalement au paramétrage du programme Active Directory utilisé pour gérer les postes informatiques du SCD.<br />
Pour cela, il faudra :<br />
<ul><li> Inclure Firefox dans la liste des logiciels gérés par ce programme, ce qui permettra de mettre <em>Le Quotidien</em> en page d'accueil de ce navigateur. Paradoxalement, nous conseillons souvent, pour des raisons techniques, d'utiliser Firefox plutôt que l'IE 6 proposé sur les postes publics, mais ceux qui le font sont privés de notre principal outil d'information en page d'accueil par défaut ! Quand ce sera fait, la fréquentation du blog devrait augmenter d'un bon tiers.</li>
<li>Créer des groupes d'utilisateurs par bibliothèque pour ne plus imposer aux autres sections en page d'accueil de leurs postes publics la présence du <em>Quotidien</em> et de ses informations souvent très locales et spécifiques à la section Droit-Lettres. Là, le jour où ce sera fait, la fréquentation du blog baissera.</li>
</ul>JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-20962831145894183492010-04-27T12:39:00.000+02:002010-04-27T12:39:59.623+02:00La bibliothèque c'est l'agence postale municipale (et vice-versa)<a href="http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/sompuis-poste-et-bibliotheque-en-meme-temps" imageanchor="1"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi04ULofI6x7tCqMZFKKI5DsUMOg8sggvH_g-buYYB-qsKsqn4lzm2VOXul3oHj9rsIFY14yr107KcR267uvRRtUiuZdatPfbliqZZlhNVnZZseodn7PQ3S_uYZzKfLtyF-ka1FKhzKxOE/s400/Sompuis.jpg" width="400" wt="true" /></a><br />
Qu'est-ce que c'est qu'une <a href="http://www.maire-info.com/article.asp?param=5628">agence postale communale</a> ? En caricaturant à peine, on pourrait dire que c'est ce qui reste d'un bureau de poste après que La Poste a menacé de le fermer et obtenu de la commune concernée qu'elle prenne en charge la gestion des locaux et même les <a href="http://www.senat.fr/questions/base/2009/qSEQ09020448S.html">frais de personnel</a> afin d'assurer la pérennité d'un "point de contact avec le public".<br />
Ce n'est pas une première (J'ai trouvé au moins un autre exemple, celui de <a href="http://www.mairie-saint-jean-de-belleville.com/vie-pratique-st-jean-belleville.php?edit=118">Saint-Jean de Belleville en Savoie</a>), mais le journal local de la Champagne, <a href="http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/sompuis-poste-et-bibliotheque-en-meme-temps"><em>L'Unio</em>n, nous apprend que la commune marnaise de Sompuis vient d'adjoindre une activité de bibliothèque à celle de son agence postale</a>.<br />
Ça parait dans la logique des choses : une fois l'investissement fait pour mettre en place une permanence de service public, il parait judicieux de le valoriser et d'accroître la fréquentation du service en diversifiant l'offre proposée.<br />
D'un point de vue lecture publique, le service qui vient d'être mis en place est à une bibliothèque ce qu'un relais-colis est à une agence postale, juste un lieu où l'on peut prendre ou déposer des livres. Mais il est déjà prévu de l'étoffer, en partenariat bien sûr avec <a href="http://www.marne.fr/index.php/public/S-epanouir/Culture/La-bibliotheque-departementale-de-pret">la bibliothèque départementale de prêt</a>, qui pourra notamment j'imagine proposer une formation au personnel concerné.<br />
Si j'avais une suggestion à faire, qui demanderait certes un minimum d'investissement complémentaire, ce serait de mettre à disposition sur place un ordinateur avec accès à internet libre et gratuit. Voilà qui permettrait à cette micro-bibliothèque rurale, comme à toutes les autres, d'être <a href="http://bibliothequepublic.blogspot.com/2009/06/un-point-dacces-citoyen-la-societe-de.html">un point d'accès citoyen à l'information</a>.JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-84548631466254797542010-04-07T14:15:00.002+02:002010-04-17T08:32:41.353+02:00Le SCD de Toulouse 1 a libéralisé son service public !<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYv3CCegQEzudzsG52KuV5J5FiFFHbITkMrkQIkU1w7NevDol7lF9Efe7RhHWK1O3B87ovUypcL020NY1RG5NfWwLjK1GeT1WTL-XY_dWzPIotTL-AbLGMPmLDMnUUyCHk_RSrvyU94JU/s1600/Vivelefric.jpg" imageanchor="1"><img border="0" height="301" nt="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYv3CCegQEzudzsG52KuV5J5FiFFHbITkMrkQIkU1w7NevDol7lF9Efe7RhHWK1O3B87ovUypcL020NY1RG5NfWwLjK1GeT1WTL-XY_dWzPIotTL-AbLGMPmLDMnUUyCHk_RSrvyU94JU/s400/Vivelefric.jpg" width="400" /></a><br />
<i><a href="http://abf.asso.fr/pages/interieur-contenu.php?categorieTOP=2&categorie=24&id_contenu=83">Si on parlait d'argent ?</a></i>, c'est le thème du prochain <a href="http://abf.asso.fr/pages/interieur-contenu.php?categorieTOP=2&categorie=24&id_contenu=83">congrès de l'ABF</a> mais c'est aussi un sujet éminemment d'actualité dans les universités, en cette période de crise économique et de bouleversement institutionnel avec la loi L.R.U. On vit plus globalement une époque formidable où, même s'il faut pincer pour le croire, on a institué <a href="http://www.education.gouv.fr/cid151/aides-financieres-au-lycee.html">une bourse au mérite (d'un montant de 800 € par an) pour les lycéens ayant de très bons résultats au brevet des collèges</a>. Inutile de préciser, l'expérience le prouve, que cette mesure désoriente les élèves méritants qui n'ont pas la "chance" d'être boursiers et met potentiellement une énorme pression sur les résultats scolaires des boursiers.<br />
Côté universités, nous avons cru avec quelques collègues à un poisson d'avril quand nous avons appris les mesures mises en place par l'université de Toulouse 1 pour ce qui concerne les droits de bibliothèque. Malheureusement, il ne s'agissait pas d'une blague.<br />
Côté droits d'inscriptions, on sait que <a href="http://www.unef.fr/delia-CMS/index/article_id-2765/topic_id-135,,/frais-d%27inscription-illegaux-l%27unef-denonce-29-universites-hors-la-loi-16-0.html">l'UNEF dénonce depuis plusieurs années certaines pratiques qu'elle estime non réglementaires</a>. Je précise tout de suite que ce qui est mis en place à Toulouse 1 semble rentrer "dans les clous" de la réglementation.<br />
Le taux des droits de scolarité dans les établissements publics d'enseignement supérieur relevant du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche est fixé chaque année par <a href="http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020934337">un arrêté</a>. Le dernier en date, celui <a href="http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020934337">du 30 juillet 2009</a>, stipule que dans son article 19 que "La part du droit de scolarité affectée au service commun de documentation est fixée par le conseil d'administration de l'établissement. Elle ne peut être inférieure à 30 €.".<br />
"Ne peut être inférieure", j'en conclus donc qu'un CA d'université qui souhaiterait augmenter les recettes de son SCD à la source, directement auprès de ses usagers, est tout à fait en droit de fixer de manière générale un taux supérieur à 30 €, sachant que les boursiers sont exemptés du paiement des droits d'inscription (exemption compensée par l'Etat).<br />
Ce n'est pas la voie qui a été choisie par Toulouse 1, si l'on en croit <a href="http://www.univ-tlse1.fr/71917946/0/fiche___pagelibre">le Règlement des bibliothèques</a>, tel qu'il a été adopté par le Conseil de la documentation le 19 juin 2009 : "<i>Les étudiants de l'Université Toulouse 1 Capitole qui s'acquittent des droits facultatifs de bibliothèque bénéficient de droits de prêt étendus.</i>"<br />
Voilà, au moins c'est concis et en une phrase tout est dit : pour augmenter les ressources propres du SCD il a été décidé de "marchandiser" l'un de ses services de base, celui du prêt de document, et de vendre des "droits de prêt". Ce n'est pas précisé dans le règlement, mais je suppose, vu l'esprit de la chose, que les boursiers ne sont pas dispensés du paiement de ces droits facultatifs. Dans le règlement, il est précisé par contre que "<i>Les prestations et les tarifs sont présentés dans le Guide du lecteur de chaque bibliothèque.</i>". J'ai consulté <a href="http://www.univ-tlse1.fr/88242407/0/fiche___pagelibre/">tous ces guides</a> et je n'y ai pas trouvé les tarifs d'inscription. Seule <a href="http://www.biu-toulouse.fr/uss/manuf/pret.htm">la page concernant le prêt de la bibliothèque de la Manufacture des Tabacs</a> précise que le tarif pour les lecteurs extérieurs particuliers et de 42 € et de 500 € pour les entreprises.<br />
En fait, comme à <a href="http://www.sciencespo-toulouse.fr/1247217419278/0/fiche___article/&RH=">Sciences Po Toulouse, qui pratique également les frais facultatifs pour sa bibliothèque</a>, je crois que la somme demandée aux étudiants de Toulouse 1 qui le souhaitent est de 15 €, en sus donc des 30 € de base. Et qu'est-ce qu'on leur propose aux étudiants contre cette somme de 15 € ? Et bien, puisque qu'on n'achète rien sans rien, <a href="http://www.univ-tlse1.fr/21733768/0/fiche___pagelibre/&RH=FR_05-04">on leur propose tout simplement d'augmenter leurs droits à emprunter des documents</a>. Grosso modo, à la bibliothèque de l'Arsenal, qui doit être la principale du réseau, les possibilités d'emprunt de document sont au minimum doublées pour ceux qui se sont acquittés des droits facultattifs. Sachant que pour les étudiants en Licence le service de base ne permet d'emprunter que deux documents à la fois, on comprend que de nombreux étudiants soient tentés d' "acheter" la possibilité d'en emprunter trois de plus.<br />
Franchement, avec une telle conception du service public, je trouve dommage que l'université de Toulouse 1 s'arrête en si bon chemin. Si elle veut continuer de renforcer les ressources propres de son SCD, voici quelques pistes, cumulables entre elles bien sûr, qui pourraient très vite rapporter beaucoup :<br />
<ul><li>La dernière édition parue des manuels et autre ouvrages de référence est réservée aux étudiants s'acquittant de 20 € supplémentaires.</li>
<li>Pour 50 € par an, un fauteuil Pullman vous est réservé à votre nom dans la bibliothèque de votre choix.</li>
<li>Pour 200 € par an, l'accès à une salle de travail en groupe de 4 places maximum est garanti, avec autorisation de téléphoner et de se restaurer sur place.</li>
<li>Pour 400 € par an, vous êtes pris en charge dès l'entrée de la bibliothèque par un moniteur étudiant, qui porte vos sacs, va chercher les documents pour vous dans la bibliothèque et enregistre vos prêts, sert le café et vous évente en cas de besoin (J'ai cru comprendre qu'il arrive qu'il fasse chaud à Toulouse). Cette mesure a en outre l'avantage de développer l'emploi étudiant, permettant ainsi aux étudiants financièrement moins aisés de financer leurs droits de bibliothèque.</li>
<li>Pour 600 €, mais à ce tarif-là je ne suis pas sûr qu'il y aura beaucoup de clients, un numéro de téléphone vous est communiqué qui vous permettra 7 jours sur 7 et 24h/24 de joindre un bibliothécaire qui vous fournira toutes les informations dont vous avez besoin et rédigera vos devoirs.</li>
</ul>JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-62050357456007408212010-03-17T10:39:00.000+01:002010-03-17T10:39:47.945+01:00Le bureau de renseignement en ligne : point de contact essentiel, mais relativement peu fréquenté<img ahref="http://scdurca.univ-reims.fr/exl-html/vues/commun/charte/fichier_scd_html/questionreponse/questionreponse.htm" border="0" height="56" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieLsVeoEd8oYuOQRvjVtCXy1P_htEUwXZH85x-95C8pqLYdmkyEfCDxa2d1cnJ-T2WTFqeYHXRHHDMEXgiOWk_UoQI7qoi2-O7-FSjw5TLLZAD6I0-WmFRTBEehav_tZeHAkgKj84703I/s400/QuestionReponse.jpg" vt="true" width="400" /><br />
Notre service de renseignement en ligne <a href="http://scdurca.univ-reims.fr/exl-html/vues/commun/charte/fichier_scd_html/questionreponse/questionreponse.htm"><strong>Question ? Réponse !</strong></a> a été lancé début 2007. Il est géré avec <a href="http://www.oclc.org/fr/fr/questionpoint/default.htm">QuestionPoint</a> d'OCLC, en commun avec les universités de technologie de Troyes et de Compiègne.<br />
Sur 2008 et 2009, on nous a posé entre 350 et 370 questions, soit un peu moins d'une par jour calendaire (à Nancy, en 2007 et 2008, c'était un peu moins, soit une question par jour ouvrable en moyenne).<br />
Presque toutes ces questions (97 %) sont adressées à l'université de Reims. Elles sont traitées en majorité par la section Droit-Lettres (de la moitié aux deux-tiers),15 à 30% des réponses étant assurées par le service informatique documentaire, qui assure la coordination globale de ce service.Les sections Santé et Sciences répondent respectivement à 7 et 13% des questions.<br />
Plus de 75% des questions émanent d'étudiants, 10 à 15% d'enseignants et 10% d'autres publics<br />
La typologie des questions suit grosso modo une répartition 40%-20%-20% : 40% pour les questions autour du prêt, 20 % pour l'accès à la documentation électronique et 20% pour les recherches documentaires.<br />
Dans les 20% restant, on en compte 8 pour les conditions d'accès à la bilbiothèque, y compris les horaires d'ouverture.<br />
A partir du moment où une bibliothèque est présente en ligne, il me semble qu'elle ne peut pas ne pas proposer à ses usagers un service d'accueil, leur permettant de poser des questions et d'obtenir des informations et des services. Techniquement, ça peut être le plus simple possible : un formulaire en ligne voire même une simple adresse de courier électronique. Il "suffit" derrière de suffisamment bien s'organiser pour répondre efficacement et rapidement. Mais au bout du compte, s'agissant d'un guichet d'accueil généraliste (le service de référence documentaire en ligne ne représente que 20% de l'activité), je trouve que ces services restent sous-utilisés. Peut-être que nous ne les mettons pas assez en avant, pourtant chez nous ce service a déjà droit à un traitement particulier : le <a href="http://scdurca.univ-reims.fr/exl-html/vues/commun/charte/fichier_scd_html/questionreponse/questionreponse.htm">formulaire</a> est accessible depuis chacune des pages du <a href="http://scdurca.univ-reims.fr/">portail du SCD</a>, il est mis en valeur dans la colonne latérale du <em><a href="http://burobertdesorbon.univ-reims.fr/">Quotidien de Robert</a></em>, il est présenté dans toutes les formations à la recherche documentaire et il a même droit à un marque-page spécifique, disponible dans toutes nos bibliothèques.JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-56214384199891308032010-03-06T15:50:00.000+01:002010-03-06T15:50:39.843+01:00Franco et les métadonnées : 66 façons de le nommer, et plus<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbEQOb1AhH2eB8Ug-c3GDjGcV5r1ub0QU-cNmOmPlhk7k2iXP0nbUILH9My7Z8H0GAnvVMtoc8aBJnrs5mkK8gnCgGlL0Bq_6pTpIypbfnh3cIAqPM_Cc2I6-YRmySI2akDdRwoGCmKII/s1600-h/FrancoSafariClub.jpg" imageanchor="1"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbEQOb1AhH2eB8Ug-c3GDjGcV5r1ub0QU-cNmOmPlhk7k2iXP0nbUILH9My7Z8H0GAnvVMtoc8aBJnrs5mkK8gnCgGlL0Bq_6pTpIypbfnh3cIAqPM_Cc2I6-YRmySI2akDdRwoGCmKII/s320/FrancoSafariClub.jpg" /></a><br />
Il y a quelques semaines, mon ami et presque voisin <a href="http://vivonzeureux.blogspot.com/2010/02/le-quart-de-siecle-de-franco-de-mi-amor.html">Pol Dodu cherchait des informations sur un disque du chanteur Franco qu'il souhaitait chroniquer</a>. Il galérait pas mal et m'a demandé de l'aide.<br />
Effectivement, ce n'était pas simple, sachant que, rien que sur le recto de la pochette, on trouvait au moins trois titres potentiels, "Mandola", "Keba na matraque" (un slogan, en fait) et "Le quart de siècle", ce dernier, titre collectif d'une série de disques, étant accolé à la fois au nom de l'artiste, agrémenté pour l'occasion du qualificatif "de mi amor", et à celui de son orchestre, qui contient des abbréviations.<br />
Pas simple, d'autant plus que, contrairement à l'usage, le nom de l'artiste et le titre du disque ne sont pas repris sur les étiquettes centrales du disque. Sur la tranche, on retrouve simplement "Le quart de siècle de Franco de mi amor et le T.P. O.K. Jazz".<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQKMIP-XJSPhlGbQnUO3ILSBBjHSiIK1Gl7XBhyphenhyphen4YBQ-8_LrBtgWv3PAlSc2NPOILOm16-57b8EL8JKMpbm1Hx65h4aQySsPDa7AETIZJ_AaZAV7wtGZ4BUT3RqbfDn2JSjE3i7VzoH9A/s1600-h/FrancoQuartdesiecleVol4.jpg" imageanchor="1"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQKMIP-XJSPhlGbQnUO3ILSBBjHSiIK1Gl7XBhyphenhyphen4YBQ-8_LrBtgWv3PAlSc2NPOILOm16-57b8EL8JKMpbm1Hx65h4aQySsPDa7AETIZJ_AaZAV7wtGZ4BUT3RqbfDn2JSjE3i7VzoH9A/s320/FrancoQuartdesiecleVol4.jpg" width="320" /></a><br />
Quelques semaines plus tôt, <a href="http://www.blogger.com/profile/05280138409675883100">Koranteng Ofosu-Amaah</a> avait été confronté à un cas pratique à peu près similaire, <a href="http://koranteng.blogspot.com/2009/12/66-ways-to-franco.html">comme il l'a raconté de manière distrayante et instructive sur sur son blog <i>Koranteng's Toli</i></a> : pris en pleine nuit de l'envie de réécouter un titre précis de Franco, il a galéré dans sa propre bibliothèque multimédia sans le trouver avant de prolonger sa recherche en ligne avec tout autant de difficultés.<br />
Au bout d'un moment, il s'est amusé à répertorier les différentes orthographes utilisées par les 9000 auditeurs de Franco sur la version américaine de <a href="http://www.last.fm/">Last.fm</a>. Il est arrivé à un total de <a href="http://home.comcast.net/%7Eamaah/lyrics/franco-66-ways.html">66</a>, à comparer avec un autre groupe dont l'orthographe pose problème, Guns N' Roses, dont les un million et demi d'auditeurs n'ont utilisé "que" 56 variantes.<br />
Dans cet exercice d'étude de folksonomie appliquée, Koranteg liste ensuite quelques-unes des causes de ces variations, de la casse aux abbréviations en passant par la ponctuation, le "et" et l'éperluette, le passage de l'anglais au français et le goût des africains pour la multiplication des titres honorifiques. Notons d'ailleurs au passage que "Franco de mi amor" n'apparait pas dans la liste, alors que ce fut apparemment <a href="http://www.robertchristgau.com/xg/rock/franco-01.php">l'un de ses premiers sobriquets</a>.<br />
Pour ceux qui vont de toute façon courir le vérifier, notez que la Bibliothèque nationale de France a retenu comme autorités <a href="http://catalogue.bnf.fr/servlet/RechercheEquation?TexteCollection=HGARSTUVWXYZ1DIECBMJNQLOKP&TexteTypeDoc=DESNFPIBTMCJOV&Equation=IDP%3Dcb13939481v&FormatAffichage=0&host=catalogue">Franco (1938-1989)</a> d'un côté et <a href="http://catalogue.bnf.fr/servlet/RechercheEquation?TexteCollection=HGARSTUVWXYZ1DIECBMJNQLOKP&TexteTypeDoc=DESNFPIBTMCJOV&Equation=IDP%3Dcb13907119h&FormatAffichage=0&host=catalogue">OK jazz</a> de l'autre, mais le nombre de formes rejetées confirme bien que la question n'est pas simple.<br />
Ceux qui voudraient lire le billet original, <a href="http://koranteng.blogspot.com/2009/12/66-ways-to-franco.html"><i>66 ways to Franco</i></a>, tranquillement en écoutant la musique du Grand Maitre Franco Luambo Makiadi & Le Tout Puissant Orchestre OK Jazz peuvent le faire après avoir visité par exemple <a href="http://francorestored.blogspot.com/"><i>Franco et TPOK Jazz Restored</i></a>.JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-49017562566742193652010-02-22T18:37:00.003+01:002010-02-22T18:40:47.376+01:00La politique d'ouverture (suite)<a alt="Porte de la bibliothèque de Tichit (Mauritanie). Photo : Philippe Nadel/RFI." href="http://www.rfi.fr/actufr/articles/061/article_33099.asp" imageanchor="1" title="Porte de la bibliothèque de Tichit (Mauritanie). Photo : Philippe Nadel/RFI."><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3haewoYq80HLnUum1LP4LmiMXxDKSbsobQ4nt9Uhja3nllxNDT2wi_P8YUhya3fbV_LYHKSJ18eHQTaj4M85V7GIJnNKJfsftwfFQCVUn1JBLD_AhHKiwOGILOaeIM7AHu0ACulxHkAU/s400/PorteBibliothequeTichitPhilippeNadelRFI.jpg" width="300" /></a><br />
Comme je l'expliquais <a href="http://bibliothequepublic.blogspot.com/2007/11/la-politique-douverture.html">il y a un peu plus de deux ans dans un premier billet consacré à cette question</a>, le problème avec la question des horaires d'ouverture des bibliothèques c'est que, comme il s'agit d'un sujet apparemment simple, quantifiable, qui concerne les usagers (donc les électeurs), les politiques, quand ils s'en emparent, ont tendance à réduire la question des bibliothèques à ce seul aspect.<br />
Dernier exemple en date, le "<a href="http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid50597/des-bibliotheques-universitaires-ouvertes-plus-longtemps.html">plan pour le renouveau des bibliothèques universitaires</a>", présenté par la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche à Bobigny le 17 février 2010, qui, sur le site du ministère lui-même mais aussi dans <a href="http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/02/17/les-bibliotheques-universitaires-seront-ouvertes-plus-tard-le-soir_1307140_3224.html">l'article paru en avant-première dans le-quotidien-du-soir-qui-parait-la-veille-à-midi</a>, est réduit à cette seule accroche : "<em><a href="http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid50597/des-bibliotheques-universitaires-ouvertes-plus-longtemps.html">Des bibliothèques universitaires ouvertes plus longtemps</a></em>", alors que le-dit plan aborde également des sujets tels que la licence globale pour la documentation électronique, la politique documentaire universitaire et la gouvernance des BU et même la promotion de nouveaux modèles de bibliothèques centrés sur les usagers. Mais ce qui est mis en avant, très largement, c'est bien la seule question des horaires d'ouverture.<br />
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L'inspiration pour cet aspect du plan vient d'en haut. Concernant les bibliothèques, lors de <a href="http://www.elysee.fr/documents/index.php?mode=cview&press_id=3253&cat_id=7&lang=fr">son discours à l'occasion des vœux au monde de l’éducation et de la recherche le 11 janvier 2010</a> le Président de la République a répété, quasiment mot pour mot à trois ans d'écart et au même endroit, le plateau de Saclay, ce que le ministre-candidat Nicolas Sarkozy avait dit le 18 janvier 2007. La seule différence étant, cela n'a pas été suffisamment souligné, que cette fois-ci son propos était clairement restreint aux campus d'excellence susceptibles de bénéficier de mesures financées par le "grand emprunt" : "<em>l’emprunt permettra de financer l’émergence de pôles d’excellence, qui rassembleront universités, grandes écoles et organismes de recherche dans des campus de rang mondial, capables de rivaliser avec les meilleures universités étrangères, et ayant les mêmes standards d’excellence, notamment sur un sujet qui me tient particulièrement à coeur : des bibliothèques universitaires modernes, ouvertes 7 jours sur 7, oserai-je le dire, de 8h à 22h. Franchement, je n’ai pas l’intention que l’on fasse des bibliothèques universitaires pour qu’elles soient fermées le week-end et pas ouvertes le soir.</em>"<br />
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Alors, que nous propose le plan de rénovation pour ce qui concerne les heures d'ouverure des BU ?<br />
Deux choses, principalement :<br />
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Outre les approximations inhérentes à l'exercice de l'état des lieux proposé (2 erreurs rien que pour Reims, dont les 3 BU Santé, Sciences et Droit-Lettres ouvrent respectivement au maximum 68h, 64h et 64h), la première grande innovation est la création d'un label "<strong>NoctamBU</strong>" pour les BU ouvrant 65h et plus.<br />
Le moins qu'on puisse dire c'est que l'ambition ainsi affichée est des plus modestes puisqu'une BU ouvrant de 8h à 20h du lundi au vendredi et 5 heures le samedi pourra l'obtenir.<br />
A mon sens, si l'on voulait vraiment parler d'ouverture tard en soirée ou de nuit, il faudrait ouvrir jusqu'à 22h en semaine, ce qui porterait le minimum pour l'obtention du label à 75h hebdomadaires, à moins qu'on envisage de sacrifier l'ouverture matinale pour les lève-tôt en n'ouvrant les BU qu'à partir de 10h...<br />
L'information fournie par le dossier de presse n'est pas très détaillée sur les modalités envisagées pour le soutien aux universités souhaitant étendre les horaires d'ouverture mais une chose positive est à souligner : contrairement aux annonces précédentes, qui n'évoquaient que l'emploi étudiant comme levier pour développer les ouvertures tardives, il est question ici d'un arrêté permettant de rémunérer le personnel en heures supplémentaires pour aider à la mise en place des horaires allongés. Soit. Il y aussi les réorganisations internes et les nouvelles répartitions de charges de travail, mais à un moment ou un autre il faudra bien admettre qu'on ne pourra étendre durablement et de façon conséquente les heures d'ouverture des bibliothèques sans créer des postes supplémentaires, permettant par exemple de créer deux équipes d'accueil, une du matin et une du soir.<br />
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L'autre grande annonce concerne la "première urgence" décrétée pour les vacances de Pâques, l'idée étant <strong>de débloquer des crédits pour permettre à toutes les universités qui le souhaiteront d’ouvrir pendant toutes les vacances de Pâques 2010 au moins deux de leurs bibliothèques jusqu’à 20h au minimum</strong>, ceci afin de "<em>répondre le plus rapidement possible aux besoins des étudiants et de leur permettre, en vue de leurs examens de mai et juin prochains, de bénéficier des meilleures conditions de travail possible</em>".<br />
Soit, encore. La justification de l'urgence spécifiquement pour les vacances de Pâques, on serait bien en peine de la trouver si on ne se souvenait pas que la ministre est aussi une candidate en campagne pour les élections régionales et que cette mesure a pour avantage de lui permettre d'annoncer quelque chose d'apparemment concret dès maintenant.<br />
Pour le reste, cette mesure spécifique, en imaginant qu'elle soit appliquée sur tous les campus de France ce printemps, permettrait au moins de démontrer par l'absurde que, <strong>même si les bibliothèques sont par excellence un lieu de services et de sociabilité au sein des universités, elles ne sauraient être en mesure de faire vivre à elles toutes seules un campus mort par ailleurs pour cause de vacances</strong>.<br />
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Voyons ce qui s'est passé à Reims la semaine dernière, car nous étions justement au moment où la ministre annonçait son plan en pleines vacances universitaires d'hiver .<br />
Pour cette semaine, comme pour toutes ces périodes où la BU reste ouverte pendant les vacances (nous fermons 4 semaines en été et 2 en fin d'année), nous étions ouverts en "horaires réduits" de 13h à 18h.<br />
Voici les conditions dans lesquelles la BU était ouverte :<br />
- Services administratifs et pédagogiques du campus fermés<br />
- Restaurant universitaire fermé<br />
- Pas de navette entre les campus et avec la Présidence (C'est les vacances)<br />
- Nécessité d'enjamber la barrière du campus (ou de faire un long détour) pour prendre son poste le matin car la conciergerie est aussi en horaires réduits (pas toujours respectés par rapport à l'affichage)<br />
- Accès non déneigés le lundi (C'est les vacances, et il n'y a plus de sel)<br />
- Personnnel absent non remplacé (Un système de mutualisation propre à l'université permet de remplacer à mi-temps les agents absents plus de deux semaines... mais pas pendant les vacances car l'université est fermée...)<br />
Dans ces conditions, et accessoirement vu l'état de certains bâtiments, on n'est pas surpris qu'un Papa qui a commis l'erreur d'amener son fils "repérer" l'université un lundi matin de vacances ait laissé échapper un "C'est Beyrouth !"...<br />
Et avec tout ça, nous avons enregistré en tout et pour tout 1223 entrées en une semaine, soit de 201 à 284 entrées par jour...<br />
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J'ai pris l'exemple des vacances car c'est sur cette période que le plan annonce une "urgence", mais la situation est à peu près équivalente pour les semaines où nous proposons une "ouverture étendue" de 19h à 20h du lundi au jeudi. Sachant qu'il n'y a pas de résidence à proximité du campus et que le RU est fermé le soir, nous avons compté l'automne dernier et en 2008/2009 une moyenne de 12 personnes présentes dans les 6000 m² publics de notre bibliothèque avant la fermeture à 19h55 (de 2 à 34), contre 15 à 108 présentes à 19h, avec en tout et pour tout une moyenne de 17 nouvelles personnes entrant dans la bibliothèque entre 19 et 20h.<br />
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Je sais bien qu'il s'agit d'un campus d'une "petite" université de province, mais quel que soit le lieu il me semble clair que la réflexion sur les services offerts aux étudiants le soir et pendant les vacances ne peut pas se focaliser uniquement sur les horaires des BU, mais doit porter également sur les autres services essentiels et sur la mise en place de permanences administratives et pédagogiques (A quand un prof tuteur de permanence par matière pour permettre aux éudiants de bénéficier des meilleures conditions de travail possible pendant les vacances ?).JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-91071412206239980072010-02-13T10:04:00.001+01:002010-02-15T09:07:44.699+01:00Qui a BU, BUra ?<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGF0FDtUbiyy5Q1eBXUe_4C3Xnnv2asZCIZHWAsSdAqQv99TPsRRj3omx_aDqVU4wFxs_Nl_2QFtnySJr03f2J3ttgyoai3rZyHa03QLrYmzn6mUGCW4Av9P6qON5_Md224OMXMO_RQBg/s1600-h/BUaufutur.jpg" imageanchor="1"><img border="0" height="358" kt="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGF0FDtUbiyy5Q1eBXUe_4C3Xnnv2asZCIZHWAsSdAqQv99TPsRRj3omx_aDqVU4wFxs_Nl_2QFtnySJr03f2J3ttgyoai3rZyHa03QLrYmzn6mUGCW4Av9P6qON5_Md224OMXMO_RQBg/s400/BUaufutur.jpg" width="400" /></a><br />
Sans rentrer dans le détail complet des statistiques de notre activité, je me suis penché sur celles de l'an passé, ou du dernier automne plutôt, sachant que les enseignements sur notre campus ont été suspendus pendant de nombreuses semaines au printemps dernier, ce qui a eu un impact certain sur l'activité de la bibliothèque et vide de sens toute comparaison avec l'année précédente.<br />
Par contre, en 2009 aussi bien qu'en 2008 (en 2007 le campus avait été bloqué à l'automne, par contre), nous avons fonctionné "normalement" de septembre à décembre, période qui correspond généralement à celle de notre plus forte activité.<br />
Ce qui saute aux yeux quand on regarde les chiffres dont nous disposons, c'est que les principaux indicateurs sont en baisse, y compris le nombre d'étudiants inscrits aux UFR du campus, mais de manière assez faible (7 116 étudiants, en baisse de 1,47%).<br />
A la limite, on ne sera pas surpris de constater que le nombre de prêts soit en baisse assez conséquente (59 659, soit 6,57% de moins qu'en 2008), pourtant il s'agit d'une tendance récente pour cette BU : en 2008, le nombre de prêts à l'automne était en augmentation de 4% par rapport à 2006, année de l'ouverture de la bibliothèque Robert de Sorbon. Il est à noter cependant que, parallèlement, l'utilisation de la documentation électronique n'augmente pas très significativement, bien que celle-ci soit de plus en plus facilement accessible depuis l'extérieur de l'université, via le bureau virtuel.<br />
Ce que je trouve encore plus inquiétant, c'est que le nombre d'entrées soit encore en plus forte chute que le nombre de prêts : de 7,88% par rapport à 2008 à 194 086 passages enregistrés au portillon.<br />
Certes, il manque à notre BU de véritables espaces de convivialité, mais avec un bâtiment récent et fonctionnel dans un campus en phase avancé de délabrement, un bon équipement informatique, des collections adaptées, des formations à la recherche documentaire systématiques et une volonté continue de développer une politique de services aux usagers, on pourrait penser qu'on est dans des conditions correctes pour déveloper l'activité de la BU. Ce n'est visiblement pas le cas.<br />
Il est clair que, si cette tendance se confirme, il faudra très vite engager des chantiers pour faire évoluer et repenser le rôle et les missions de la BU (la question ne se pose pas qu'à Reims, tout récemment, <a href="http://magbu.wordpress.com/2010/02/11/changer-la-bibliotheque/">Alain se la posait aussi dans Ma(g) BU</a>), à moins qu'on se contente à terme tout simplement d'envisager leur disparition.<br />
Sans céder à un effet de mode, le rapprochement que le concept de <a href="http://www.bibliobsession.net/2010/01/20/les-learning-centres-sont-des-bibliotheques-universitaires-modernes/">learning center</a> induit entre enseignants, spécialistes des TICE, informaticiens et bibliothécaires me semble une idée très intéressante. Si les BU ont une spécificité, c'est bien qu'elles sont des établissements universitaires (pour enfoncer une porte ouverte), et pour se forger un avenir elles devront trouver un moyen de continuer à faire ce qu'elles ont toujours fait : fournir un service d'information aux étudiants (et aux enseignants) qui complète l'information dispensée en cours et permette la réussite des études.<br />
Hors, les besoins constatés concrètement aux postes d'information ici sont clairs : les étudiants ont besoin de places de travail individuelles, de salles de travail en groupe, d'un accès aux services informatiques, de documents de base pour les études (manuels, codes), d'une assistance pour l'utilisation de l'informatique et les services en ligne, notamment ceux proposés par l'université et les enseignants. Une BU est tout à fait en mesure de fournir ces services, mais on peut fort bien imaginer que d'autres structures, plus souples et plus proches des activités pédagogiques, le fasse aussi bien ou mieux.<br />
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On n'en est pas là, mais qui sait, peut-être qu'à ma grande surprise je finirai par essayer de me reconvertir dans l'enseignement. Après tout, <a href="http://rcp-rouen.blogspot.com/2009/11/actualites-du-blog.html">l'université de Rouen propose depuis peu une unité transversale sur l'histoire du rock dans les années 70 intitulée, "Rock, culture et politique, les seventies"</a> et, il y a quelques semaines, j'ai été tout surpris de constater que <a href="http://www.northumbria.ac.uk/sd/central/its/uni_press/catalogue/music/magazine/">la biographie du groupe new wave Magazine que je venais d'acheter avait été éditée par les éditions de l'université de Northumbria</a>. A Reims, on n'en est pas encore là, que ce soit au département d'Histoire ou aux <a href="http://burobertdesorbon.univ-reims.fr/?p=2315">Presses universitaires</a>, mais je vais quand même continuer à potasser mon histoire du rock...JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6989751147321901143.post-41886342454007080462010-01-26T12:16:00.001+01:002010-01-26T12:16:41.391+01:00Emprunter un bibliothécaire, c'est possible !<p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVDXoJC6pFoW5E7QS4GGq2pR3Yz1uDYkLdr1GjmHqmdKg6caqOo1G4Ujm48yshpq0ouoCYY8WH25pVcHYiaLn6sVG22QR-Oxt51-ZzfF6u4pRGs8R6E8UyJZtLHTrMJHhYVFEf5mfjfwo/s1600-h/EmpruntezunbibliothecaireR.jpg"><img style="WIDTH: 400px; HEIGHT: 219px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5430734207199536098" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVDXoJC6pFoW5E7QS4GGq2pR3Yz1uDYkLdr1GjmHqmdKg6caqOo1G4Ujm48yshpq0ouoCYY8WH25pVcHYiaLn6sVG22QR-Oxt51-ZzfF6u4pRGs8R6E8UyJZtLHTrMJHhYVFEf5mfjfwo/s400/EmpruntezunbibliothecaireR.jpg" /></a><br />Lancer des idées, faire des propositions, c'est bien. Tenter de les mettre en oeuvre, c'est mieux !<br />Il y a presque un an, j'ai lancé l'idée d'<a href="http://bibliothequepublic.blogspot.com/2009/02/le-pret-de-bibliothecaires-quand-est-ce.html">acclimater par chez nous le prêt de bibliothécaires</a>. Aujourd'hui, et pour une expérimentation d'un semestre, <a href="http://burobertdesorbon.univ-reims.fr/?p=2384">nous proposons sur notre campus d'emprunter un bibliothécaire</a>. </p><p>Les conditions de l'expérience sont les suivantes : </p><ul><li>Le service est réservé au personnel universitaire du campus </li><li>Les possibilités d’emprunt sont de 1 bibliothécaire par trimestre pour une durée de 2h renouvelable 1h immédiatement après. </li><li>L'emprunt peut se faire sur place à la bibliothèque ou dans un bureau ou un laboratoire du campus Croix-Rouge. </li><li>Les bibliothécaires concernés sont les quatre conservateurs de la section, tous volontaires.</li><li>Les personnes intéressées rempliront un formulaire avant l'emprunt, pour évaluer la demande et déterminer quel bibliothécaire y répondra, et après, pour contribuer à l'évaluation de l'expérimentation.</li></ul><p>La limitation au personnel universitaire - les enseignants sont le principal public visé - existe pour s'assurer d'être en mesure de répondre rapidement aux éventuelles demandes. La période, janvier à juin, a été choisie car c'est celle où nous sommes le moins pris par les sessions de formation à la recherche documentaire.</p><p>Pour ce qui me concerne, l'enjeu principal de l'expérimentation est de voir si une demande pour ce type de service existe ou non parmi le public visé.<br />Si c'est non, on retentera peut-être le coup en 2011 en visant cette fois-ci les doctorants et autres étudiants avancés.<br />Si c'est oui, espérons que le bilan de l'expérience permettra alors de vaincre les réticences d'un bon nombre de nos collègues.<br />En effet, si la proposition a fait l'unanimité sans soulever de problème particulier au sein de l'équipe de direction du SCD, elle a suscité une forte opposition au sein de la section. Pas tant sur la prestation de service proposée que sur l'analogie faite avec le prêt de documents pour la définir et la dénommer. Bien qu'ils ne soient pas amenés à participer directement au service, plusieurs collègues ont exprimé leur crainte d'être assimilés par extension à des objets et de voir ainsi se renforcer le manque de considération qu'ont certains enseignants pour les bibliothécaires. Ils craignent également que cette dénomination, par son manque de sérieux, dégrade l'image de marque de la bibliothèque. Pour ma part, en optimiste qui tente de rester lucide, je suis persuadé que mettre en avant nos compétences et nous rendre utile en rendant un réel service ne peut qu'améliorer nos relations avec les usagers...</p>JC Brochardhttp://www.blogger.com/profile/09537357277220597054noreply@blogger.com7