L'autre matin, j'écoutais à la radio un sujet sur l'opération d'expérimentation de la gratuité dans les musées lancée par le ministère de la culture. Tout cela est des plus parcellaires et des plus confus : expérimentation de la gratuité totale sur six mois jusqu'au 30 juin (en évitant donc soigneusement la période estivale de forte affluence) pour les collections permanentes de 14 musées et monuments nationaux, et expérimentation de la gratuité partielle pour les 18-25 ans dans 4 très grands musées parisiens sur 4 jours de la semaine. Ça, c'est ce que j'avais compris en écoutant la radio : en fait, pour les 4 grands établissements parisiens, c'est chacun un jour de la semaine et uniquement le soir !
En écoutant ça, je repensais au fait que les bibliothèques sont les seuls établissements publics culturels dans lesquels on peut entrer librement et profiter gratuitement de la majorité des services. Ce n'est pas le cas des musées, on vient de le voir, et dans les salles de spectacles on peut le plus souvent entrer gratuitement prendre un programme mais on n'ira pas beaucoup plus loin sans prendre un billet.
En règle générale, dans les bibliothèques on peut gratuitement entrer, consulter sur place l'ensemble des collections, accéder à internet (pas toujours gratuitement, malheureusement), participer à des animations et même emprunter à domicile des documents si la tutelle de la bibliothèque l'a décidé pour la catégorie de population dont on fait partie.
Il me semble que cette facilité d'accès aux bibliothèques est connue de l'immense majorité du public, et même plus, qu'elle est intrinsèquement associée à l'image mentale que l'on se fait de ces établissements.
Il ne reste aux bibliothécaires qu'à continuer d'en défendre pied à pied le principe lors des discussions budgétaires ou lors de l'établissement des programmes d'activité, et peut-être à s'en prévaloir un peu plus clairement auprès du public en affichant clairement à l'entrée des bibliothèques que l'entrée y est "libre et gratuite"...
En règle générale, dans les bibliothèques on peut gratuitement entrer, consulter sur place l'ensemble des collections, accéder à internet (pas toujours gratuitement, malheureusement), participer à des animations et même emprunter à domicile des documents si la tutelle de la bibliothèque l'a décidé pour la catégorie de population dont on fait partie.
Il me semble que cette facilité d'accès aux bibliothèques est connue de l'immense majorité du public, et même plus, qu'elle est intrinsèquement associée à l'image mentale que l'on se fait de ces établissements.
Il ne reste aux bibliothécaires qu'à continuer d'en défendre pied à pied le principe lors des discussions budgétaires ou lors de l'établissement des programmes d'activité, et peut-être à s'en prévaloir un peu plus clairement auprès du public en affichant clairement à l'entrée des bibliothèques que l'entrée y est "libre et gratuite"...
3 commentaires:
" Il me semble que cette facilité d'accès aux bibliothèques est connue de l'immense majorité du public, et même plus, qu'elle est intrinsèquement associée à l'image mentale que l'on se fait de ces établissements. "
Ben je n'en suis pas si certain, en fait... J'ai saisi plus d'une fois des conversations de bus, cafétéria, etc... où quelqu'un se demandait si l'on pouvait gratuitement entrer dans une bibliothèque et consulter les ouvrages.. Si si, je le jure, j'ai entendu ça... Alors peut-être que je suis tombé sur les exceptions qui confirment etc... mais bon...
Detoutsurrien,
Si tu as raison et si je suis effectivement trop optimiste sur le fait que tout le monde a conscience qu'on peut entrer librement dans l'immense majorité des bibliothèques (Je sais d'ores et déjà que j'ai tort pour les BU, la plupart des gens pensent qu'elles sont réservées aux étudiants et enseignants), alors il faut d'autant plus que les bibliothèques affichent clairement sur leurs bâtiments, sur leur site internet et dans leur communication, que l'entrée y est libre et gratuite...!
detousurrien a cent fois raison.
Ouvert depuis 7 ans en zone rurale, je continue d'expliquer à certaines personnes qu'on ne peut pas leur vendre les ouvrages. Il y a un mieux. Au début, on nous demandait des fournitures scolaires...
Et puis il y a de temps en temps l'horrible vocable "louer" : Ah bon, alors comme ça, vous les louez, vos livres ? Et c'est cher ?
Mais ça pour nous c'est presque une victoire : ils ont compris le principe du prêt. Bon, payant, mais quand mème...
Image brouillée, déficit de communication,vente de livres sur les brocantes, absence de librairie,je ne sais trop quel phénomène invoquer. Mais c'est bien là. Et pas seulement les petits vieux.
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