En circulant dans les espaces publics de la bibliothèque, je me suis fait plusieurs fois la remarque depuis la dernière rentrée universitaire que le nombre d'ordinateurs portables utilisés par les étudiants à la bibliothèque était en forte progression.
Pour en avoir le coeur net, hier après-midi mardi 24 novembre, jour de fréquentation marquée mais pas exceptionnel (un peu plus de 3500 entrées), j'ai fait le tour de la bibliothèque à 15h.
Voici le résultat de ce comptage ponctuel :
- 104 ordinateurs personnels de toutes tailles (y compris un nombre non négligeable de netbooks) étaient en utilisation dans les grandes salles, mais aussi dans les salles de travail en groupe et dans la salle d'actualité.
- 61 des 110 ordinateurs légers de la bibliothèque (navigation sur internet, visionnage et impression des documents mais pas d'outils de bureautique) étaient en cours d'utilisation, soit un taux d'occupation de 55 %.
- 39 des 42 ordinateurs de bureau de la bibliothèque effectivement disponibles pour le public (d'autres sont réservés en ce moment aux formations), proposant les outils standards de bureautique, étaient en cours d'utilisation, soit un taux d'occupation de 92 %.
Cela en dit long sur l'évolution des pratiques numériques des étudiants, sachant que nous sommes sur un campus de droit, lettres, économie et sciences sociales et humaines.
Ces appareils sont moins facilement repérables, mais je suis sûr que l'usage des smartphones est également en train de se développer, y compris pour se connecter à internet.
Quelle leçon tirer de ces constatations (que je renouvellerai de temps en temps, mais un premier essai la semaine précédente avait donné un nombre équivalent, 109, d'ordinateurs personnels utilisés dans la bibliothèque) ? Peut-être tout simplement que la possibilité d'utiliser l'informatique communicante fait bien partie des services de base que doit fournir une bibliothèque. Cela comprend la mise à disposition de postes informatiques, mais aussi la possibilité de brancher ses propres appareils et de se connecter à Internet.
Concernant les branchements électriques, je pense qu'au moment de la rédaction du cahier des charges dans la première moitié des années 2000 et de l'ouverture de la bibliothèque en 2006, les collègues pensaient avoir vu très large en faisant installer 8 prises électriques pour le public sur la moitié des tables de 12 places de nos grandes salles. On va peut-être prochainement constater que ce n'était pas suffisant : les tables avec prises sont les premières occupées, et quand on voit des batteries de 5 à 7 portables branchés sur une même table on se dit qu'on risque d'atteindre rapidement un seuil de saturation.
Par contre, ce qui n'est pas saturé, presque à mon étonnement, c'est le réseau wi-fi de l'université. Le nombre de bornes installées dans la bibliothèque n'est pas exceptionnel (4 je crois), et bien entendu tous les usagers qui utilisent un ordinateur ne sont pas constamment en train d'utiliser Internet, mais quand même, il est bon de constater qu'aucun problème d'accès au réseau ne vient à nos oreilles, même quand celui-ci est très sollicité.
L'autocollant qui indique depuis peu les endroits où des prises électriques sont cachées sous les trappes des tables en salle.
2 commentaires:
Très intéressante observation. Pour le wifi je pense que les incertitudes sur la qualité de la connexion, sur les zones éventuellement non couvertes et sur les difficultés à se connecter (notamment avec Vista que les étudiants ne maitrisent pas vraiment...) peuvent expliquer la sous-utilisation.
Chapi Chapo,
Pour l'utilisation du réseau wi-fi, je n'ai pas observé en détail ce que faisaient les usagers. Ce sera peut-être pour une fois.
Je me réjouissais que notre réseau tienne la charge, mais je ne voulais pas pour autant laisser entendre qu'il est sous-utilisé.
Visiblement, de nombreux étudiants utilisent leur ordinateur pour travailler sur leurs cours ou préparer des travaux universitaires, mais il y en a aussi beaucoup qui naviguent sur Internet.
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